The Liars : le dernier combat

Chapitre 9

Léo

- Diana je suis vraiment désolé.

- Tais-toi !

Une lueur dangereuse dansait dans ses yeux.

- C'était qu'une blague. Je ne voulais pas te blesser.

Diana était hystérique. Je l'avais blessée, mais merde, ce n'était qu'une petite vengeance. Une stupide blague.

- JE T'AI DIT DE TE TAIRE !!!!!

Du feu sortait de ses mains, de violentes flammes atterrirent devant moi. Je me reculai.

- Diana...

- SORS DE MA TÊTE !!!!!!

Son corps s'embrasa et cela m'aveugla. Je courus loin d'elle, mais ma main toucha ce feu.

Diana

La vision de mon oncle s'effaça et laissa place à Léo. Il se tenait la main droite et pestait. Qu'est-ce que... Tout le groupe nous regardait, surpris et me fixait plus particulièrement avec horreur.

- Mais qu'est-ce qu'il se passe encore putain ? me demanda Will stupéfait.

- Rien du tout, lui répondis-je avec dureté.

Je me tournai vers Léo et lui demandai, inquiète :

- Ça va ?

- Je peux te poser la même question... Mais qu'est-ce qui t'as pris ?

C'était moi la responsable de sa douleur.

- Je suis vraiment désolée...

Il acquiesça, je ne le sentis pas en colère contre moi bizarrement. J'étais prête à faire tout ce qu'il voulait pour me racheter, malheureusement il posa une question à laquelle je ne pouvais répondre.

- Tu voulais me faire du mal ?

Lui dire non serait lui avouer devant tout le monde que je ne contrôlais rien.

- Je...

Je ne savais pas quoi lui dire. Je me sentais honteuse et j'avais peur, peur qu'il découvre que je ne maîtrisais rien. Je m'en voulais que tout le groupe ait eu à assister à ça et Will me fixait, inquiet. Il avait pitié. Quelques secondes après, il arrêta de me regarder pour s'adresser au groupe.

- Rentrons ! ordonna Will. Tous !

Je le vis fixer sombrement Léo. Mais qu'est-ce qu'il avait ? Je chuchotai à Léo, pendant que Will s'occupa du groupe :

- Je, je t'expliquerai après, il faut qu'on soigne ta main.

Je lui pris délicatement sa main pour constater les dégâts. Il grimaça. Je me sentais coupable.

- Il doit y avoir une trousse à pharmacie dans la voiture.

- De toute façon il faut qu'on rentre.

Nous nous dirigeâmes vers le van et je commençai à le soigner.

- Diana, pourquoi tu as réagi comme ça ?

Voyant que j'hésitai à lui répondre, il répliqua :

- Diana, tu me dois au moins ça...

J'acquiesçai.

- J'ai paniqué.

- Diana, t'as littéralement plongé ta magie sur moi. Tu as plus que paniqué.

- J'ai eu peur d'accord ?