Chapitre 8

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Will :

C'est décidé j'allais pénétrer dans la base du gouvernement. Elle était forcément là-bas. Betty était endormie sur le lit en face. Elle me freinerait plus qu'autre chose, il était donc hors de question qu'elle vienne avec moi. Je lui laissai quand même un message au cas où je ne sois pas revenu avant qu'elle se réveille : « vais chercher Diana, ne viens pas ou tu nous mettrais tous en danger ». C'était une opération de sauvetage vraiment folle étant donné la quantité de poly présente dans la base du gouvernement. Mais je devais quand même la tenter, pour elle, pour honorer ce fichu contrat. Je décidai d'y aller à pied, pour être le plus discret possible, mais à présent je me demandai comment j'allai entrer ? Sortir serait plus simple, j'endormirais tout ce qui se trouverait à proximité, mais pour entrer ils ne devaient pas sonner l'alarme. J'avais entendu dire que si elle se déclenchait, du poly sortirait des bouches d'aération. C'était un système de défense efficace qui prouvait que les personnes du gouvernement se fichaient de tuer par la même occasion les beyonders. Je vis soudainement de camion s'approcher de la montagne. Je me cachai vers un arbre et attendis. J'allai avoir mon ticket d'entrée. C'était des gardes militaires. J'allai me faire passer pour l'un d'entre eux. Lorsqu'il n'en resta plus qu'un au camion, je l'endormis, lui volai ses vêtements et le cachai dans le véhicule. Je descendis ma casquette, les autres ne devaient pas me voir. Je les suivis discrètement sans un mot, priant pour qu'ils n'aperçoivent pas mon visage. Quelques minutes plus tard, j'y étais. À l'intérieur du Whitless, au sein des beyonders. J'observais discrètement ce qu'il se tramait autour de moi. Une discussion m'interpella. Un des militaires parlait avec un homme plutôt âgé qui n'était pas en treillis militaire contrairement aux autres.

- Qu'est-ce qu'on fait d'elle ?

- Il est trop tard. Je crains que le feu en elle ne l'ait consommée à tout jamais. Faites-en ce que vous voulez, elle n'est plus ma priorité.

Mon cœur battait à tout rompre. Au mot « feu », une inquiétude m'a envahi. Est-ce qu'ils parlaient de Diana ? Je devais en avoir le cœur net. Je commençai à m'éloigner et à le suivre. Un mauvais pressentiment m'envahit. Devrais-je m'inquiéter ? Je passai devant des cellules affreuses, dans un état lamentable. Le garde s'arrêta devant l'une d'elles et sortit ses clés. Il ouvrit la cage et ma gorge se serra. Je courus vers lui, l'endormis et découvris avec stupeur, celle que je n'avais cessé de chercher.

- Diana, diana !!!!

Je sanglotai et mes mains pleines du sang de Diana tremblaient. Je pris son corps frêle dans mes bras.

- Je suis immunisé contre tes pouvoirs. On nous force à avaler du poly, très efficace pour bloquer vos pouvoirs.

- Qu'est-ce que vous lui avez fait ?

La colère m'envahit. Je tentai de protéger le corps de Diana et le serrais contre moi. Des larmes coulaient le long de ma joue.

- Elle est morte, tu ne peux rien pour elle.

- Si j'étais vous, je la fermerai avant que je m'énerve, le menaçai-je.

- Tu ne me feras rien, j'ai un poly.

Je m'élançais contre lui. Je l'entendis rire au même moment qu'il abattit son poly sur moi.

- Mais quel courage !

Je n'étais pas courageux, j'étais désespéré. Le poly me consuma, mais je résistais et réussis à rester debout pour faire face à l'ordure qui se trouvait devant moi.

- J'ai toujours mon poly, ça va être dur de pouvoir me battre, me prévint-il.

- Heureusement pour toi, lui crachai-je.

The Liars : le dernier combatOù les histoires vivent. Découvrez maintenant