Dark Bond

Chapitre 6

Je sortis lentement de mon sommeil, aveuglée par la douce lumière du soleil. Mes paupières clignèrent, cherchant à s'habituer à l'environnement qui m'entourait. Mon corps reposait sur un lit king-size, drapé de satin blanc d'une douceur presque irréelle. Les draps semblaient me caresser, offrant un confort inattendu, un contraste étonnant avec l'austérité de ma cellule précédente.

La chambre qui m'entourait incarnait la modernité et le luxe. Les murs d'un blanc pur étaient agrémentés de discrètes touches de couleur, conférant à l'ensemble une élégance subtile. De grandes fenêtres laissaient pénétrer la lumière du jour, offrant une vue apaisante sur un paysage verdoyant à perte de vue.

Le mobilier, choisi avec soin, était une ode à la contemporanéité. Le lit, paré de draps en satin et de coussins moelleux, trônait au centre de la pièce. Une œuvre d'art moderne ornait le mur au-dessus de la tête de lit, apportant une touche artistique à la chambre.

Je me levai prudemment, sentant encore les séquelles de mes blessures, mais ma détermination à comprendre comment j'étais passée de ma cellule sombre à ce paradis luxueux l'emportait. Je pris une grande inspiration et m'approchai d'une porte près du lit, curieuse de découvrir ce qui se cachait derrière.

À ma grande surprise, je découvris une salle de bains moderne et spacieuse. Les carreaux blancs étincelaient, et le marbre noir contrastait élégamment.

Je m'approchai des lavabos, où une série de produits de toilette luxueux était soigneusement disposée. Des flacons de savons parfumés, de shampoings exquis et de lotions aux fragrances envoûtantes attendaient patiemment. Mes doigts effleurèrent les emballages élégants, témoins du raffinement de cet endroit.

À côté, une douche à l'italienne, vaste et moderne, se dressait, promettant un confort inégalé. Ses parois transparentes laissaient voir l'intérieur où de multiples jets d'eau étaient prêts à offrir une expérience rafraîchissante. Les carreaux de marbre au sol reflétaient la lumière, créant une ambiance apaisante et raffinée.

Je saisis une serviette moelleuse et douce au toucher, laissant mes doigts s'enfoncer légèrement dans le tissu. Je fermai les yeux un instant, appréciant la sensation de confort et de bien-être que cet environnement luxueux m'offrait.

La décision était prise, je me dirigeai vers la douche. Après tout, une bonne douche chaude ne pourrait qu'être bénéfique. L'état de ma peau et de mes cheveux, souillés par la crasse de ma cellule, en avait grand besoin. Je décidai donc de me laisser aller à ce moment de répit.

Je me dirigeai vers la douche, me demandant presque si tout ceci était réel. L'eau chaude commença à couler, créant un doux bruit apaisant qui remplissait la pièce. Je me déshabillai rapidement, ressentant le soulagement à l'idée de me débarrasser de ces vêtements qui me rappelaient ma captivité.

Sous la cascade d'eau chaude, je fermai les yeux et laissai la sensation me submerger. Chaque goutte semblait apaiser mes muscles endoloris, et le savon luxueux que je trouvai à portée de main rendait ma peau douce et propre. La sensation de l'eau chaude qui glissait sur ma peau était exquise, un contraste saisissant avec la saleté et la misère de ma cellule.

Pendant que je me lavais, les questions revenaient. Pourquoi étais-je ici ? Qui était cette Sam, et pourquoi devais-je lui faire confiance ? Malgré ses paroles rassurantes, ma méfiance restait intacte.

Je m'étais perdue dans la douceur de la douche, mes yeux fermés pour mieux savourer chaque instant de réconfort. L'eau chaude ruisselait sur ma peau, me libérant de l'oppression des jours précédents. Soudain, un léger bruit me fit sursauter, et je rouvris brusquement les yeux.

Devant moi, à travers les parois de verre étincelantes, je découvris Dante qui me fixait intensément. Il était là, immobile, ses yeux parcourant mon corps avec un regard avide. La surprise me figea sur place. Prise de panique, je couvris précipitamment mon corps avec mes bras, cherchant désespérément quelque chose pour me cacher. La première chose à ma portée était une serviette, que je saisis et enroulai autour de moi.