Chapitre 3

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Après la douche forcée, je me suis retrouvée dans une situation impossible. Les vêtements que la femme m'avait donnés étaient tout sauf ce que je voulais mettre. Je me suis sentie mal à l'aise, anticipant ce qui pouvait se passer ensuite. J'ai clairement refusé de jouer à leurs jeux, résolue à pas devenir leur marionnette.

La femme au regard dur a claqué des doigts et m'a ordonné d'un ton glacial : "Mets-les."

J'ai soutenu son regard, la regardant droit dans les yeux avec un mélange de colère et de défi. "Hors de question que je porte ça."

Elle a esquissé un sourire cruel et m'a menacée d'un ton glacial :. "Fais-moi confiance, ils ne se gêneront pas pour t'aider à les enfiler." en montrant les hommes a coté d'elle.

J'ai senti mes mains trembler légèrement de colère et de frustration. Les hommes se sont approchés, leurs regards brillant d'une lueur malsaine. J'ai pris une grande inspiration et me suis mise en position de défense. J'ai porté un coup aussi fort que possible au genou de l'un des hommes, le faisant fléchir sous la douleur.

La femme a crié aux hommes : "Donnez-lui une petite leçon mais n'abimez pas son visage."

Ils ont resserré leur emprise sur moi. J'ai lutté autant que je le pouvais, essayant de m'échapper de leurs mains brutales. Mais finalement, ils ont réussi à me désarmer et ont arraché ma serviette. Je me suis retrouvée à terre, me battant désespérément pour éviter leurs coups.

La femme s'est approchée, un sourire sadique aux lèvres. "Souviens-toi que c'est moi qui a le contrôle ici."

Allongée sur le sol, la rage bouillonnait en moi. "Peu importe ce que vous faites, vous ne réussirez pas à me briser."

Elle a roulé les yeux avec un air de mépris. "Comme si on n' avait jamais entendu ça."

Une fois contrainte de revêtir ces vêtements humiliants, je fus jetée dans une pièce sombre, une douleur lancinante me tirant au niveau des côtes. Je fus prise d'une vague de nausée, me demandant si l'un de ces hommes m'avait cassé une côte lors de notre bagarre. Mes doigts effleurèrent doucement la zone douloureuse, laissant échapper une grimace de douleur.

En levant la tête, je constatai avec horreur que les femmes avec qui j'avais partagé ce calvaire étaient également présentes dans la pièce. Mon regard se posa sur une jeune fille d' à peu près de mon âge, enveloppée dans le même ensemble de lingerie et de cape que moi. Ses yeux semblaient refléter une tristesse profonde, et elle était visiblement plus résignée que moi face à notre sort.

Je m'assis avec précaution, resserrant la cape autour de moi pour masquer au maximum mon corps, envahie par un sentiment de honte et de vulnérabilité. La jeune femme se rapprocha, ses paroles empreintes de lassitude.

"Tu ne devrais pas te rebeller autant. Cela ne fait que t'attirer des ennuis."

Ma colère me submergea à nouveau, et je me redressai brusquement, la cape serrée autour de moi comme un bouclier. "Hors de question que je me laisse faire comme vous toutes !"

Les cris apeurés des autres femmes me firent réaliser l'ampleur de mes paroles, et je m'en voulus aussitôt d'avoir ajouté à leur peur. Je m'apaisai rapidement, redevenant plus douce. Je m'adressai à la jeune fille avec un ton moins agressif.

"Excuse-moi. Je n'aurais pas dû crier. Que va-t-il se passer ?"

Elle m'observa un instant, hésitante, puis finit par parler d'une voix basse et chargée de tristesse. "on est chez les Torelli, nous allons être vendues. C'est un réseau de prostitution. Ils organise des soirées où ils vendent des femmes à d'autres réseaux et chefs de la mafia."

Dark BondOù les histoires vivent. Découvrez maintenant