Qui est le sauveur de Severus ?

Chapitre 6 : Douceur

Un nouveau chapitre pour vous, les louveteaux ! Au fait, comme voulez-vous que je vous appelle ? Bisous ! 😋🥰

*Réunion des Mangemorts, trois semaines plus tôt*

Le Seigneur des Ténèbres est en colère. Grâce à moi, une nouvelle attaque de l'Ordre du Phénix a permis d'éviter une nouvelle évasion de masse d'Azkaban. Mais tout semble stagner, Potter n'est plus réceptif aux messages que lui envoie le Lord. Je ne pense pas que nos leçons ridicules d'Occlumentie y soient pour quelque chose.

Parfois, la seule manière de fermer son esprit est de se focaliser complètement sur la même pensée, à tel point que cette dernière créée un barrage et, dans des extrêmes être elle-même aux autres esprits. Cette hypothèse me semble la plus valable, mais sur quoi Potter peut-il bien être obsessionnellement concentré ?

Quoiqu'il en soit, le Maître est en colère, et cela ne sent pas bon du tout. Il invoque un couteau et se met à taillader la peau de chacun de ses « alliés ». Quand enfin il nous libère, je n'ai que le temps de transplaner avant de sombrer.

***

Je flotte. Je me sens bien, là. Je suis entouré par des vagues de tendresse. Je me sens manipulé avec douceur et respect, des mains m'entourent de bandes de coton. Je suis éveillé, pourtant je garde les yeux clos, effrayé à l'idée que mon sauveur ne prenne la fuite, tel un animal effarouché. Enfin, l'homme (je suis presque certain que c'en est un), me porte comme si je ne pèse rien et me dépose dans mon lit.

Je ne savais pas que tant de douceur pouvait exister en ce monde si cruel, mais je suis heureux de l'apprendre. Jamais je ne l'avouerai à voix haute, mais cela fait tellement de bien de s'abandonner ainsi. Ce contact ne promet que du bonheur, sans peur de ne pas se réveiller au petit matin.

Je veux lui crier de rester quand il s'éloigne, mais il tire et s'installe, sans prononcer une parole. Je me sens déçu qu'il n'ait rien dit, mais au final il n'y en a nul besoin. Ses gestes crient pour lui, sa délicatesse s'exprime à sa place. Je suis touché au-delà des mots que quelqu'un prenne soin de moi, qu'une personne veille sur moi. Je m'endors, aussi serein que qu'il y a trois mois, la dernière fois que l'inconnu est venu me porter secours.