Chapitre 12 : Espoir

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Coucou mes tortues ! tout d'abord je voulais vous remercier d'être là !

 245 👀 !!!!!!!! J'en ai jamais eu autant sur toutes mes histoires réunies ! Et tout cela grâce à vous, merci beaucoup ! Le dessin en PJ a été réalisé spécialement pour l'histoire, mais aussi parce que je voulais le réaliser il y a quelques années mais je n'avais pas le niveau ! Alors c'est fait, et grâce à vous, en plus !! Merci mes petites 🐢🐢🐢 !!! 

PS: ici, le lien du dessin d'origine  http://dragoonfolie.centerblog.net/2561194-dragon-rouge

Sinon vous tapez "dragon rouge dessin" sur google et c'est la 4ème image proposée 

Bon, retour au chapitre !!


*Noël, 7h08*

Harry est prostré dans son lit. Il y est rentré il y a deux heures, ses plaies ouvertes tâchant sa chemise noire. Le jeune homme dépérit à petit feu... Il a repris les scarifications il y a très exactement quarante jours, soit deux nuits après leur échange épistolaire. Consumé d'amour, le jeune a décidé de rester au château pour les fêtes.

Le Gryffondor a cependant acheté un cadeau pour son homologue, un bracelet argent et émeraude taillé en forme de serpent, ainsi qu'un set de plumes rares. Brisé, le petit lion n'est plus que l'ombre de lui-même. Ses robes cachent un corps rachitique et ses manches des marques récentes.

Le Serpentard a quant à lui fermé sa classe depuis ce funeste épisode. Concentré pour réaliser un formidable cadeau d'excuse, il a négligé le plus important : consoler le plus jeune qui se noie dans son amour destructeur.

Quand ce dernier ouvre les yeux, c'est pour découvrir sa pile de cadeaux qui l'attend sagement : des chocolats et un pull rouge et or de la part de Molly Weasley, des Farces et Attrapes des jumeaux, un nécessaire à balais de Ron, un livre sur Gringotts d'Hermione, des gâteaux solides d'Hagrid ainsi qu'une carte de Noël tâchée. Albus lui a offert une robe jaune citron absolument horrible, Gellert un autre livre de magie noire, les Dursley une vieille gomme sortie d'un tiroir et Ginny des chocolats trempés dans un puissant philtre d'amour. Depuis que la rousse a appris que le brun est gay, elle a tout tenté, heureusement sans grand succès.

Le plus étonnant reste un grand sac de toile noire, posé dans un coin. Harry l'ouvre, soupçonneux. Un peu déçu, il y découvre des centaines de petits rectangles colorés, pas plus grands que des timbres-poste Moldus.

Intrigué, le Gryffon en prend un et lui jette un sort d'agrandissement pour mieux l'observer. C'est alors que le miracle se produit : le petit rectangle fait maintenant la taille d'un poster et est à présent... Une toile encadrée représentant une silhouette assise à un bureau, une plume dans la main droite. Voûtée, elle semble concentrée sur la rédaction de sa lettre. Seuls les premiers mots sont lisibles. On peut y déchiffrer :

« Cher Professeur... »

Harry fond en larmes et plonge ses mains dans le sac, faisant couler en cascades les centaines de mini-tableaux peints pour lui. Au fond, il tire un parchemin roulé :

« Je suis désolé, je regrette tellement mon silence, si tu savais ! Ces peintures sont pour toi, mon protecteur. Je ne sais pas si je t'aime comme toi tu le fais mais je t'en prie, ne pars pas. Ne laisse pas ton vieil enseignant seul, donne-moi la joie de t'avoir à nos côtés. Pourras-tu un jour me pardonner ? Je t'en prie, appelle-moi par mon prénom et tutoie-moi.

S.S. »

Le jeune homme prend alors sa plume et rédige sa réponse qu'il transfère dans l'appartement d'un certain S.S.

« Severus,

Je ne t'en veux pas, je ne t'en ai jamais voulu. Surtout, ne te sens pas coupable d'une situation qui te dépasse. Tu avais besoin de temps pour te changer les idées et c'était ton droit. Je te promets de ne pas partir, je reste avec toi.

Joyeux Noël. »

« Merci pour ton bracelet, il est magnifique. Joyeux Noël à toi aussi. Voudrais-tu venir brasser des potions ce soir ? »

« De rien, je suis ravi qu'il te plaise. Avec plaisir, je tâcherai de ne pas être un poids ! Le mot que tu cherches est Espoir. »

Intrigué, le professeur s'interrompt. Une phrase de Dumby lui revient en tête : « Parfois, l'espoir est la seule chose qu'il nous reste. » Tout s'enclenche soudain et l'enseignant murmure, debout face au mur de sa chambre :

« Espoir ».

Le serpent de sang s'effrite, dévoilant deux dragons qui se battent à mort. Le plus grand est blanc-doré, ses yeux rubis brillent d'une détermination farouche alors qu'il détruit son adversaire. Le petit est rouge sang, brisé par son ennemi. Ses crocs sont impuissants contre ceux de l'autre et il finit par disparaître. Aussitôt, le reptile vainqueur ouvre ses ailes et se fige, protégeant l'appartement. Sa magie dorée flotte dans l'air sous forme d'étincelles, semblables à de la neige en suspension.

Severus sourit, ému. Des larmes perlent aux coins de ses orbes onyx et coulent doucement sur le tapis où elles s'estompent doucement. Un mot quitte ses lèvres, un mot s'envole, un mot voyage jusqu'aux oreilles d'un jeune brun qui ne cesse de sourire : 

« Merci ». 




Qui est le sauveur de Severus ?Où les histoires vivent. Découvrez maintenant