𓍼 𝟎𝟏 ! summer? | 𝗗𝗘𝗦 𝗠𝗢𝗧𝗦 𝗦𝗜𝗟𝗘𝗡𝗖𝗜𝗘𝗨𝗫
❛ Je t'aimais, je t'aime et je t'aimerai jusqu'à rendre mon dernier souffle. C'est sincère, Kurona. ❜
─── Une lettre et un peu plus.
𝐌𝐈-𝐂𝐇𝐀 𝐘𝐔𝐍, pleurnicheuse dans l'âme et naïve pa...
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mi-cha yun... | sam. 21 juin
Une cacophonie. Sous un ciel dégagé de nuées moroses et un dégradé empli de rose, il y avait une cacophonie. Des bourdonnements, des klaxonnements, des criaillements. Et au reflet de mes pupilles, ces sons se mélangeaient au doux paysage qu'était la ville. Mes bras reposés sur le balcon, je contemplai cette agréable vue, l'air un peu insensible. La faible brise en ce jour de juin cajolait mes larmes déchues, jamais éphémères. Peut-être devais-je les essuyer ? Les retirer de ces billes noirâtres qu'étaient mes yeux, presque ennuyants. Morne comme la mort, vide comme le gouffre. Elles devaient être laides, moches, dégueulasses.
Un soupir s'évapora, se mêlant avec cette douce brise. Des sombres murmures agacés résonnaient encore dans ma tête, j'en pouvais plus.
"Toujours, toujours, TOUJOURS ! Tu n'as pas changé. Toujours aussi enfantine, jamais mature. Ô dis moi pourquoi je t'ai élevé pour qu'au final tu deviennes comme ça ?" était horripilé mon misérable père, sûrement déçu.
Et j'avais pleuré.
"Satisfait ton pauvre père en arrêtant de me casser la tête avec tes problèmes à la con. N'oublie pas ce qu'on s'est dit, gamine" toujours lui, de sa voix rauque.
Au final, je me retrouvais ici, dans un petit balcon lamentablement près de ma chambre. Et avec un cœur peut-être meurtri, je me blâmai encore et encore pour cette énième dispute, cette énième pleutrerie. Pour qu'au final, je ne finisse par chouiner seule, comblée de remords si blessants sans que je ne puisse recevoir ne serait-ce qu'un mot de confort.
