𝐯𝐢𝐢𝐢 . foutu devoir

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mi-cha yun

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mi-cha yun.. | sam. 28 juin


Une lèvre mordue ainsi que des sourcils froncés d'incompréhension, je griffonnais quelques mots à la hâte afin de compléter mon devoir mais je n'y arrivais pas. Un juron sortit d'entre mes lèvres, et me voilà à râler sur ce devoir. Aussitôt, une envie d'abandon émergea face à la difficulté du travail, m'arrachant un soupir plus que désespéré.


Qu'est-ce que c'est de la merde les maths.


Les lueurs du Soleil baignant mon corps, la chaleur était présente, réchauffant peu à peu mon être. J'enfouis mon corps au fond de ma chaise et puis, je balançai ma tête en arrière, laissant ma chevelure dorée errer dans le vide. Toute ma motivation et ma concentration n'étaient qu'éphémères puisque je me retrouvais à m'ennuyer et à pester de ce foutu devoir.


Quelle idée de donner un devoir maison en plein été. De maths qui plus est ! Surtout qu'au final, c'était bientôt les examens...


Je veux juste sortir voir les nuits étoilées...


Même si je n'étais plus une grande adepte de l'été, les nuits étoilées au clair de Lune étaient une des seules, si ce n'était la seule chose que j'appréciais de cette désagréable période.


Alors qu'une idée s'immisçait dans ma tête, mon corps se redressa, toujours aussi brusquement — ce qui m'arracha un nouveau juron —, et j'attrapai un papier afin d'y inscrire quelques petits mots. Je me levai et en étant discrète, j'allai dans le balcon. Je posai, avec douceur, ce mot en ce début de journée en tapotant trois fois.





« Coucou ! Comment vas-tu ?

J'espère que ça va super !

Tu as quelque chose de prévu dans la journée ? »





Je rentrai dans ma chambre, un maigre sourire aux lèvres. Je m'étais dit que ça serait sympathique si nous nous retrouvions dans le balcon à contempler les étoiles. Enfin... Avec aucune pensée particulière bien sûr. Un peu comme mercredi, lorsque nous écrivions durant le coucher du Soleil.


des mots silencieux ,, k.ranzeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant