𝐢𝐯 . cris étouffés

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kurona ranze.. | lun. 23 juin

Trottinant avec douceur sur le sol du terrain, qui était d'ailleurs mouillé, mon corps sautillai de petits pas. Le Soleil, bien qu'il ne soit au zénith et que quelques nuages paraient le ciel, il heurtait mon dos, me donnant légèrement chaud. Je me dirigeai toujours vers les vestiaires d'un pas contemplateur bien qu'au final l'entraînement était fini.


Je lui avais parlé.


Elle m'avait répondu encore une fois.


Mon cœur s'affola, peut-être un peu trop, alors que petit à petit l'image d'elle s'esquissait dans mon esprit. Et lorsqu'un doux sourire paraît mes lèvres, des papillons papillonnèrent dans mon ventre.


               J'ai parlé avec elle...


Au début, je n'y croyais pas hélas. Même si elle m'avait déjà répondu, je songeais à ce qu'elle m'ignore ou qu'elle m'insulte. Elle était humaine après tout, elle avait le droit de se méfier et d'hésiter. Et elle pourrait potentiellement penser que j'étais un obsédée... Mais finalement elle m'avait répondu et on avait bavassé, pendant trente minutes. C'était peut-être rien, mais au final, c'était énorme.


Kurona, t'es tout rouge, la voix d'Isagi résonnait dans ma tête, brisant mes pensées et les images que j'avais d'elle.


Hein ?


Tes pommettes et tes oreilles sont toutes rouges, ça va ? me sonda-t-il.


Pourtant l'entraînement n'était pas extrêmement fatiguant et il fait pas très chaud. T'es gêné ? intervint Chigiri, curieux.


A sa remarque, une vague, ou plutôt, une tempête de chaleur enflamma mes joues. Et j'étais presque sûre que mes pommettes se teintaient de rose, divaguant au pourpre.


Moi ? Gêné ?


Non, bien sûr que non, finis-je par répondre bien qu'au final mes pupilles fuyaient les leurs.


des mots silencieux ,, k.ranzeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant