J'ai mal ..... je pleure....je sais que si je continue d'autre coups aller arriver, mais la douleur est présente. Je ne peux pas faire semblant, pourtant j'essaie d'arrêter comme elle demande.
"Tu n'es qu'une conne !"
Cela me fit mal de l'entendre.
"Tu es une salope"
Je ne savais pas ce que cela voulait dire, pourtant à l'entente de l'intonation, je savais que c'était quelques chose de mal.
Elle m'attrape par la tête et me cogne contre le mur, en dessous de la fenêtre de la chambre, une fois...Deux fois...Trois fois... La douleur se fit plus rude.
Puis, elle s'en va, me laissant et m'enfermant dans la chambre. Je pleure, j'ai mal...mais je veux être forte malgré tout. Je demande de l'aide à Dieu, pas pour que cela s'arrête, mais de m'aider à surmonter. Etre comme la guerrière.
Je ne savais pas pourquoi ma mère, ce m'était dans un tel état lorsque j'arrivais pas à retenir une leçon de conjugaison.
J'ai compris bien plus tard, qu'une maladie lui ronger son état.
La schizophrénie et la bipolarité.
Je me demandais , "pourquoi? Pourquoi elle me hait ? Pourquoi je suis aussi nul? "
Je me reprochais de la décevoir, le pire était que les maitresses savaient...mais ne disait rien. Le pire était que ma maitresse à ce moment là, me détester et ne prend aucune considération la vie en dehors de l'école.
Je reproduisais la violence dont je subissais, dont mon frère et moi subissions à l'école me bagarrant avec les garçons. Cela était devenue normale.
Dès que je rentrais, je me faisais insulté.
Dès que je commençais à réviser, que je n'arrivais pas à retenir....Je me faisais battre et insulté.
Et cela chaque soir. Et lorsque je réussissais à retenir ....Enfin... Je pouvais souffler.
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C'était pas les seuls instants, moi et mon frère ont se détestaient, ont reproduisaient la violence dont on subissaient, sur nous mêmes.
Un jour, en allant à l'école, je le poussa un peu trop fort, il était plus robuste et plus grand que moi, pourtant, je ressentais une tel haine que ma force avait décupler. Il avait attiré contre la vitre d'un magasin, saignant.
Je l'ai vu a ce moment, qu'il voulait me tuer.
C'est aussi à se moment là, que j'ai pris conscience d'une chose. Je ne haïsser pas mon frère, je ne savais plus comment cela avait commencer.
Je voulais qu'il m'aime, j'étais inquiète pour lui. Je ne voulais plus lui faire du mal, car ce qui me sembler être de la haine. N'était pas du tout ce sentiment.
Je ne voulais pas le blesser. Pourtant, je l'avais fait.
Je lui ai demander pardon.
Mais quelques heures plus tard, chez notre grand-mère, mon frère voulut me frapper avec un bâton énorme, je ne sais plus si il as fait. Cela s'arrête lorsque je me retourne pour le voir avec un bâton.
J'ai arrêter toute violence envers mon frère ce jour là.
J'ai arrêter tout violence scolaire en CE2. Me laissant faire. Comprenant que cette voie de violence, n'était que le reflet de ma mère. Comprenant que c'était pas moi, je comprenais que la douleurs dont je ressentais, les autres pouvaient le ressentir également. Je ne voulais plus leur faire du mal, même si je devais avoir mal.
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Ma mère avait menacer mon frère avec un couteau, je pouvais l'entendre crier de peur et pleurer. Pendant ce temps, j'avais pris un couteau, me demandant si pour arrêter tout cela, me le planter dans le bras était la solution. Puis, je l'ai remise à sa place en entendant ma mère venir. Elle me menaça en me demandant de ne rien dire à sa mère et à son frère.
Je n'ai pas tenue cette promesse.
J'étais triste en voyant ma grand-mère frapper ma mère. Je comprenais sa réaction, mais je ne voulais pas de violence. J'étais épuiser.
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Mon père aussi subissait, il avait déjà un certain âge, ma mère l'avait sous le contrôle, j'ai commencer à me mettre au milieu, lorsque j'étais haute comme trois pommes. Je sais que mon enfance, mon insouciance, je l'ai perdu à ce moment là. Ma seul échappatoire était mon imagination débordante et le dessin.
Elle nous enfermai souvent dans le débarras, lorsque mon père était enfermer, j'allais souvent lui ouvrir. Lorsqu'elle frappais soit mon frère, soit mon père, j'avais d'abord peur, mais j'avais plus peur qu'ils ne l'aient tue.
Donc, j'allais souvent me mettre au milieu, essayant de calmer les choses. Ou me prenant les coups, mais je me fichais d'avoir mal, tant qu'elle leurs fichaient la paix.
Je me rend compte en me souvenant... que la guerrière était née à ce moment là.
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Ma première amie que j'avais invité chez moi, en CP, ma mère ne le savait pas que je l'avais invité. Lorsqu'elle le sut, se fut au moment ou elle tapa à la porte. Je me suis prit deux gifles et le mur. Mais, j'étais heureuse de voir ma mère l'accueillir avec un sourire au lèvre et en l'invitant à entrer.
J'avais balayer mes larmes pour accueillir mon amie qui habitait aussi dans le quartier. Nous jouâmes tout l'après-midi. Avant qu'elle ne reparte.
Ma mère voyant qu'elle était tranquille pendant que je jouais avec mon amie, la laissa revenir les jours suivante.
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Ma vie d'enfant se résume de violence, d'insulte et de folie. Mais pas que du négatif. J'ai eu quelques bon moment.
Je me suis pas laisser abattre, je continue de vivre pleinement. Malgré tout.
J'en avais toujours voulu à ma mère de nous avoir pas aimer à ce moment. J'ai compris plus tard, lorsque le prognostique mental à été expliquer.
Je me suis dit, qu'avec son passer dont elle n'a pas raconter, ou très peu, elle a du montrer son amour à la seul magnère dont elle a apprise. Par la violence.
Si ma grand-mère avait eu l'audace de la faire soigner, elle en ne serait pas à ce niveau. Mais, d'un autre côté, les traitement de l'époque était moins performant.
Ce fut seulement, la fin d'année 2021, que j'ai pu tout dire à ma mère, mes ressentis, ma haine, mais aussi que je la pardonnais. Pour tout ce qu'elle nous avait fait subir.
Que malgré tout, je l'aimais. C'était ma mère et elle le restera.
J'ai pu voir qu'a cause de sa maladie, elle n'arrivait pas exprimer les choses correctement. Mais, elle avait commencer à dire ses quelques mots, dont j'avais attendue si longtemps.
J'espère qu'elle se réincarnera et qu'elle aura une meilleur vie avec toute sa conscience.
Je ne cesserai plus à lui dire si il faut encore.
Je t'aime, maman.
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Le chemin que j'ai choisie de prendre.
Non-FictionCe que je vais vous racontez est mon histoire, le chemin dont j'ai choisi d' emprunter, les différents moments d' espoirs, mes relations, de larmes et de spiritualité ...ma route.