Un petit début

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J'ai parfois cette pensée qui me vient, cette pensée de solitude immense dans mon coeur, comme si je n'étais pas complète, qui me manquais quelque chose. J'ai appris plus tard que cela concerné l'amour d'un être. 

J'écris en écoutant Ryan Water Band, cela me renvoie à mon passer, à des moments de ma vie dont je vais vous faire partager. J'apprécie ce groupe, la voix du chanteur est entrainante, on peut le sentir, qu'il chante avec son coeur. 

L'image, le souvenir d'être sur la route dans ma voiture, une Peugeot 206, traversant la forêt de vizzavona, me revient. Les lueurs du soleil traversant les arbres. L'odeur de la forêt, cette sensation de liberté, de respirer...enfin. 

J'aime cette liberté, ne plus rien penser , vivre simplement, même un instant, pour soi. Faire une pause.

Je l'ai toujours cette sensation, l'envie de tout plaquer du jour au lendemain et de crier cette rage en moi cumuler pendant tant d'année. 

Des années, 32 ans, j'ai déjà 32 ans. J'ai cette impression de vieillesse alors que je suis à la moitié de ma vie. 32 ans de vie, c'est long sur terre. Mais je ne regrette aucunement tout ce que j'ai vécue et que je continue de vivre. 

J'ai vécu dans une famille pauvre/moyenne, on mangeais à notre faim, mais simplement. Beaucoup de cochonnerie en allant à l'école et de bon repas et diner simples. Ma mère faisait le repas avec une cuillère ou une fourchette. Mais, elle essayait toujours de faire de bon repas, malgré que parfois cela n'était pas le cas. 

Je finissais tout de même, on avait se partage de présence dans les repas que j'appréciais, mais on ne parlait pas, sauf lorsqu'elle coupait ce silence. Parfois, pesant, par un " Vous finissez plus vite ? oui! ". Et, ont finissaient notre assiette rapidement.

La respiration est très importante, mâcher lentement aussi, être dans l'instant et ressentir le goût des choses sans stress est meilleur pour le système digestive.

Je le sais et pourtant....je continue dans cette rapidité, comme ci .... je ne sais pas, je ne sais même pas pourquoi je pleure en écrivant. Alors que cela.... n'est qu'un souvenir parmi tant d'autres.

Je recherchais et je recherche toujours cet amour en retour ...que j'ai l'impression que je ne l'aurais pas.

Mais, mon frère l'avait eu, il était heureux, accomplis ....après notre passé... il avait enfin atteint ce bonheur, mais comme une tâche d'encre noire sur une feuille qui se repend, la maladie à remporter sur le bonheur qu'il la construit.

Des années de bataille pour une finalité de cri et de larme.

Sachet que le plus dur, n'est pas les difficultés financières, la colère, le harcèlement le plus dur est de se rendre compte de la solitude à surmonter chacune de ses épreuves qui nous rends plus fort....Mais d'avoir cette sensation d'avoir tout perdu, d'être la survivante et d'être seule.

De ne plus voir leurs visages, d'entendre leurs rires et leurs blagues. Leurs façons de t'engueuler, leurs façons de te reprendre ... leurs façons de te montrer qu'ils t'aiment.

(Pause)


Chacune des pages, cela représentera un souvenir, un souvenir dont je me souviens, qui me reste. Chaque souvenir dont je vous partagerais, je vous le partagerais avec mes ressentis, je m'ouvre à vous, lecteur, lectrice et non-binaire (lecteurice). Je tiens à m'excusez des possibles fautes, des synthases. J'espère que vous aurez le temps de me lire et de me faire partager votre retour. 

Voici quelques mots pour vous : 

Chacune des vies, chacune des histoires mérite que l'on y fasse attention, mérite le respect. Vivez pleinement votre vie en toute conscience et liberté. 


à bientôt   <3



Le chemin que j'ai choisie de prendre.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant