Dans les coulisses de notre amour [KAZUSCARA modern]

11 : Départ

Scaramouche

Bonjour, ici le Grand Scaramouche, oui c'est encore moi.
J'avais oublié que les chaises de cours font mal au cul comme ça. C'est franchement déprimant.

Je me bat pour rester réveillé. Parce que c'est mon premier jour, et que Kazuha m'a promis un repas plus développé que des nouilles instantanées pour quand je rentre - j'ai fais une indigestion hier soir.

Je connais personne.
Je vais me contenter de suivre mes cours tranquillement et de faire ce qu'on me demande.
Oui. Rien de bien compliqué jusque là.

Je regarde ma main, et le tatouage de la rose sur mon poignet droit.
Peut être qu'un jour je me re ferait tatouer.

Itto, un ami d'un ami d'un ami d'un ami de Tartaglia - ca me fait mal au crane aussi, je sais - s'est fait tatouer un hippocampe sur le bras gauche. On a jamais compris pourquoi.
Y'avais rien a comprendre a une hippocampe gravée sur sa peau, de toute façon.

"T'as une feuille?" Demande le garçon à côté de moi.

Allez savoir pourquoi il a besoin d'une feuille là maintenant, alors que le prof nous parle depuis une heure de tout et de rien.

Je lui passe une feuille, et je détourne a nouveau le regard, parce que je m'en fou de ce qu'il va faire d'une feuille simple grand carreau.

Je continue d'analyser mon tatouage.

"Stylé, ton tatouage." Il ajoute.

"Merci."

"T'en a d'autres ?"

"Non."

En réalité, j'ai un papillon sur la hanche gauche. Enfin, pas un simple papillon, il est carrément stylé. Mais y'a que moi qui peut le voir. Le trait de son aile droite remonte un peu, jusqu'à la hauteur de mon nombril, et son aile gauche descend un peu plus bas sur le côté de ma cuisse.

Une petite partie de moi que je suis le seul a voir.

Le mec a côté de moi m'a souri.
J'ai essayé de sourire en retour, mais je pense que ça ressemblait probablement à une imitation de pingouin.
Sublime.

Est ce que Kazuha a arrosé Cactus-sans-nom ?

Kazuha

Je dormais quand mon portable a sonné. Je suis resté éveillé jusqu'à ce que Scaramouche trouve le sommeil, hier soir - aux alentours de 01h20.

C'était Heizou.

"Putain mec, ça va a Sumeru ?" Il demande.

"Oui, bien. Et vous, a Inazuma ?"

"Ouais. Comme toujours."

J'adore Heizou, c'est la énième fois que je le répète. Mais après ce qu'il m'a dit l'autre jour, complètement bourré, j'ai du mal à passer a autre chose.
C'est mal, je sais.
Mais des fois, je refuse d'avancer quand ça ne va pas.

Les rumeurs s'estompent peu à peu, apparemment.
Je suis au courant de rien, puisque mon portable n'est joignable que par Scaramouche, Heizou et Venti.

Maintenant que je suis seul ici, je joue de la guitare à longueur de journée - les voisins ne se sont pas encore plain, c'est franchement victorieux - mais aussi à écrire.

Tout ce que j'écris, Venti finis par le chanter, même si le texte tient pas la route.
Il finis par rendre ça beau, parce que sa voix est belle.

Je lis aussi les milliards de livres que j'ai toujours avec moi.