Dans les coulisses de notre amour [KAZUSCARA modern]

03 : Déjà vu

Scaramouche

Je suis calé contre la porte a l'extérieur du restaurant.
Une voiture noire arrive, probablement nos superbes invités.

Un homme sort de l'arrière de la voiture, et étonnement son visage et ses deux tresses me sont familières.
Le mec qui était assis sur la place du milieu sors juste après lui. Il a les cheveux rouges, mi-longs.

Leurs visages commencent sérieusement à m'intriguer. Pourquoi j'ai l'impression de les connaître ?

Et de l'autre côté de la voiture, un homme aux cheveux long et blancs sort.
Cette mèche rouge dans ses cheveux...

Kazuha.

C'était lui.
Il se retourna, et je pense qu'il m'a reconnu, lui aussi.

Et puis au final, je me surprends à sourire.
Mes yeux décrochent pas de Kazuha.
J'm'en fout de ses collègues.

Et Kazuha m'imite.

Kazuha

Aucun doutes.
C'était lui.
Scaramouche.

Lorsqu'il m'a vu, il a commencé à sourire, on aurait dit un gamin qui rencontrait le père Noël.

Je lui ai rendu ce sourire.

Parce qu'il s'est rappelé de moi.
Et que j'avais enfin l'occasion de le revoir.

"Venez, j'vais vous faire faire le tour." Annonce-t-il.

Venti décroche les yeux de son portable et Heizou passe son bras sur mon épaule.

"T'as l'air plus détendu d'un coup." Me lance-t-il.

"Ouais."

Scaramouche

Bon. Peut être qu'on a mis un peu plus que 10 minutes, mais je les foutrais pas dehors.

Pendant qu'Heizou et Venti s'installent - et font les cons - Kazuha s'approche de moi.

"Je pensais pas te revoir ici." Me dit-il.

"Je t'avais dit que je travaillais en ville. C'était plus simple pour toi de me retrouver que pour moi, non ?"

Kazuha ria puis, il reprit la parole.

"Non, justement."

"Scaramouche, c'est bon ?"

Je me retourne et je vois Soraya m'appeler.

"T'inquiète. J'arrive."

"Si t'as du boulot, vas y. On se reparlera après."

Kazuha fait un pas en arrière.

"T'inquiète. Je fais déjà des heures sup non payées ce soir, donc je peux me le permettre je pense."

J'ose en rire ouvertement.
Je devrais pas.
Parce que mon patron est là, juste derrière moi.

Je l'avais même pas vu en plus.