Dans les coulisses de notre amour [KAZUSCARA modern]

12 : Destin (🍋)

TW? : ce chapitre contient vaguement des passages de lemon. Tout est consenti, ÉVIDEMMENT, mais surtout c'est très vague car c'est pas ce que j'écris d'habitude.
Bonne lecture :)

***

Vendredi

Scaramouche

Putain, enfin le week-end.
En rentrant, je vois Kazuha en train de jouer de la guitare électrique dans le salon, torse nu, son casque sur les oreilles, branché a l'ampli.

Il se retourne vers moi quand il me voit entrer, et il descends son casque autour de son cou pour m'entendre parler.

"J'suis rentré" je dis, en posant mon sac dans l'entrée et en retirant mes Vans.

"Ca a été ?" Demande Kazuha.

"Ouais, normal."

Je m'approche et enjambe les 300 000 câbles branchés a l'ampli - comment Kazuha fait-il pour ne pas tomber ? - et je dépose un baiser sur ses lèvres.

Je sens ses mains attraper mon visage délicatement, et il m'embrasse a nouveau.
Son corps se rapproche doucement du miens.

Dehors, il fait froid.
Mais ici, dans ses bras, il fait chaud.

Je passe ma main dans ses cheveux ondulés, mes doigts descendant et se baladant le long de sa nuque.

Juste le temps de reprendre notre respiration, nos lèvres se séparent, nous laissant inspirer tout l'air de la pièce.

"Tu m'as manqué." Je souffle à son oreille, essoufflé.

"Toi aussi, petit cœur. Tu peux pas savoir a quel point."

Oh.
Putain.

Je l'ai embrassé à nouveau. J'étais addict à la douceur de ses lèvres roses sur les miennes, de la façon dont elles se touchent et se séparent, de nos langues dansant l'une avec l'autre, de son souffle chaud et saccadé.

L'emprise des mains de Kazuha sur mon visage s'est raffermit un peu, comme si mon visage devait rester pour toujours en sa possession.

Je savais, il savait, on savait.

Et il a suffit d'un regard pour qu'on se l'affirme. Ses yeux ne mentaient pas.

J'ai senti ses mains passer doucement sous mon sweat, juste pour avoir désormais l'emprise sur mes hanches.

Ses mains chaudes sur mon corps froid.

Sans réellement comprendre pourquoi ou comment, il a réussi a m'emmener jusqu'à la porte de la chambre, pendant qu'il dévorait mes lèvres.
Une fois arrivés à la porte, j'ai senti le mur froid dans mon dos.

Le mur me retenait de tomber en arrière, pendant que les pouces de Kazuha carressaient mes hanches et qu'il continuait de m'embrasser avec le plus de délicatesse possible.

Il sépara nos lèvres, pour reprendre sa respiration. Il hâletait comme si il avait couru 8 kilomètres. Pourtant il n'avait pas bougé. Il était toujours la, avec moi.

Sa main se posa sur la poignée, et il ouvrit la porte, m'emmenant avec lui a l'intérieur.

Ses mains firent descendre mon corps par je ne sais quel moyen, jusqu'à ce que je m'assoie sur le lit et que Kazuha se penche vers moi pour m'embrasser.

"T'es sûr de toi ? Tu veux vraiment ?" Il demanda, la respiration saccadée.

"Oui, évidemment. Et toi, c'est ok ?" Je réponds.