"Looser" [Satoru Gojo x OC]

9. Deuxième manifestation

!!!ATTENTION!!! ce chapitre contient de la violence physique, âme sensible s'abstenir ! (en même temps, vous êtes dans une FanFic de JJK 🙃)

Je vous ai un peu spoiler en disant ça... Vous croyez qu'il va se passer quoi?

Bonne lecture !

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L'autre Satoru tanguait, il ne tarderait pas à flancher, et alors, ce serait à lui de s'amuser.

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3 septembre 2006, école d'exorcisme de Tokyo, couloir

5 jours avant 闇

- Conduisez-moi à votre logement provisoire, ordonna le père de Satoru à ce dernier.

- Je peux savoir pourquoi ? répondit celui-ci.

- Parce-que je vous l'ai demandé, héritier, souligna l'homme d'une voix grave.

Le père de Satoru, ni gros, ni mince, était grand, et imposait le respect par son unique présence. Ses cheveux était mi-long et blanc comme ceux de son "fils", sa maîtrise du pouvoir de l'infini, minime, mais assez pour pouvoir affronter quelques fléaux de rangs supérieurs. Il négligeait cependant cette activité pour se consacrer à la prospérité du clan Gojo et au respect de ses traditions. Bref, selon Satoru, c'était un vieux croûton. De plus, il ne s'agissait pas véritablement de son père, mais plutôt de son oncle : ces parents avaient disparu quand il n'était encore qu'un gamin.

- Hé bien, je refuse de t'y conduire, grogna le jeune homme. Parles moi ici si tu as quelque chose à me dire, le vioque.

La gifle partit sans qu'il s'y attende, et le lycéen sentit une vive douleur lui parcourir la joue. Son père adoptif s'essuya la main du revers de la manche de son kimono, qu'il portait en permanence, en lui lançant un regard chargé de mépris.

- Ne vous avais-je pas dit d'activer votre sort d'infini en permanence?

- Je ne veux pas m'épuiser pour rien.

- Vous êtes déjà bien assez fainéant.

Satoru sentait la rage gronder dans son ventre. Il voulait le tuer. Il en avait vraiment envie. Il se retint car il ne faisait pas confiance à ce sentiment. À la place, il esquissa un grand sourire.

- Bon, d'accord, suivez moi, mon père, dit-il en dépassant ce dernier.

- Je vous remercie, héritier.

J'en ai rien à foutre de ton merci, pensa Satoru, mais il s'abstint.

- C'est ici, grogna-t-il en ouvrant la porte de son petit appartement.

Son père ne se fit pas prier pour entrer le premier, et, une fois arrivé au centre de la petite pièce, se retourna en croisant les bras. Satoru rentra à son tour, ferma la porte et baissa la tête devant le regard insistant de son tuteur.

- Héritier, je suis venu pour vous parler du plasma stellaire. Et de votre lamentable échec.

- Tu me chauffes les oreilles.

- Pardon? Vous me devez le respect, en tant qu'ainé.

- J'en ai rien à claquer.

- Gojo Satoru, ceci est un avertissement, voulez-vous que je vous redonne des cours privés?

À cette mention, Satoru frémit. Plus jamais de cours avec lui.

- Et retirez moi ces immondes lentilles! s'offusqua l'homme.

- Ce ne sont pas des lentilles.

Satoru esquissa un grand sourire, puis, d'une voix suave:

- Ce sont mes yeux, imbécile.