Chapitre 18

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~ Au domicile de la famille Job ~

Le repas s'etait poursuivi dans le calme et à la fin, Daniel avait remercié mes parents. Il s'apprêtait à rentrer et je l'ai suivi à l'extérieur.

Moi: On peut causer?

Daniel: À quel sujet?

Moi: Je sais que tu es fâché et je m'excuse vraiment. Je ne t'ai pas caché cela, je comptais t'en parler bien après.

Daniel: Quand?......on s'est fait la promesse de tout se dire et là j'apprends que tu es allée le voir et comme si ça ne suffisait pas , tu iras diner chez eux demain !

Moi: Je suis désolée, ce n'est pas ce que tu crois!

Daniel: Qu'est-ce que je crois? Tu sais au moi qu'il est amoureux de toi? À quoi joues tu?

Moi: C'est mon ami Daniel !!!

Daniel : Et alors? Qui suis-je pour toi? Tu ne peux pas me respecter au moins? C'est trop te demander ?

Moi: À quel moment t'ai-je manqué de respect ? Qu'est-ce qui t'arrive? Auguste est mon ami, il l'a toujours été et tu le sais pertinemment bien. Pourquoi veux-tu que ça change aujourd'hui ?

Daniel: Il n'ya pas d'amitié entre un homme et une femme. Ce n'est qu'un leurre !!! Si tu me respectes un peu , ne pars pas à ce dîner.

Moi: Tu ne peux pas me demander cela !

L'atmosphère devenait tendue et sans s'en rendre compte, nous nous sommes mis à hausser le ton.

Daniel: Gabrielle, je vais être très clair avec toi une bonne fois pour toute. Il n'ya pas d'amitié entre un homme et une femme. Renverse juste la situation deux secondes et dis-moi ce que tu ressentiras. Si tu m'aimes vraiment comme tu le dis, ne pars là-bas !!!

Moi: Mais....

Daniel: Bonne soirée !

Il s'est retourné et a rejoint son véhicule pour s'en aller. J'étais confuse, mon esprit était troublé. Je ne comprenais pas le fait qu'il puisse me demander de me séparer d'une personne qui a toujours été présente dans ma vie.

Après qu'il soit parti , je suis retournée à l'intérieur. Ma soeur m'attendait à l'entrée et lorsqu'elle m'a vu entrer elle s'est exclamée :

"Daniel a parfaitement raison, tu ne peux pas te comporter de la sorte. Avoir le beurre et l'argent du beurre ma belle!!!"

Je me suis offusquée et j'ai retorqué sur le coup de la colère :

"Tu écoutes maintenant aux portes? Pourquoi te mêles tu de ma vie?"

Alexandra : Je te donnais juste un conseil sincère, il est bien vrai qu'on a du mal à s'entendre mais je ne peux pas te voir entrer dans le trou et te laisser.

Moi: Hum

Je l'ai traversé et je suis allée directement dans ma chambre. J'ai pris mon bain et je me suis couchée, dans le but de chercher le sommeil mais je n'y suis pas parvenue.

Une heure plus tard, j'ai essayé de le joindre mais il n'a pas décroché. Il renvoyait mes appels, c'est là que j'ai réalisé qu'il était vraiment fâché et ça m'a contrarié. J'ai appelé Oriane pour lui faire part de la situation.

"Tu as déjà accepté, ça ne va pas présenter si tu déclines ou tu ne viens pas."

Moi : Exactement mais Daniel ne voit pas cela de la même façon.

Oriane : Il est juste jaloux mais crois-moi ça va lui passer.

Moi: Tu crois?

Oriane: Bien-sûr que oui.........demain je ne pourrais être de la partie. Je serais de garde.

Moi: Mince, si on pouvait reporter !

Elle a ri aux éclats et s'est moquée de moi...

"C'est quoi? Tu as peur d'aller là bas toute seule? Est-ce qu'ils mangent les gens ?"

Moi: Vois moi sa tête ! Moque toi bien de moi. En tout cas, je vais tout te raconter à mon retour. En passant, Daniel m'a trouvé un stage quelque part. J'ai commencé aujourd'hui !!!

Oriane : Woww c'est super, ikiiii les relations des gens. Nous alors on meurt ???

Moi: Tsuipssss !!!

Elle a continué à me taquiner et lorsque j'ai ressenti la fatigue m'envahir, j'ai mis fin à l'appel.

J'ai passé une nuit un peu trouble, car mon esprit n'était pas tranquille. Le lendemain matin, je me suis levée tôt et j'ai effectué quelques travaux avant de sortir de la maison.

En m'habillant , j'avais mis un peu de temps car j'hésitais sur ma tenue. D'une part je ne voulais pas mettre un vêtement qui laissait sous-entendre autre chose. D'autre part , je voulais porter une tenue qui serait assez convenable pour le dîner de ce soir. Après quelques minutes de réflexions, j'ai finalement opté pour un look assez classe et responsable. J'ai complété la tenue avec une paire de talons aiguilles de la même couleur que mon veston.

Lorsque j'ai terminé de m'apprêter, j'ai regardé le résultat final sur le miroir. J'étais plutôt satisfaite, j'ai pris ensuite mon sac à main et je suis sortie. J'ai croisé ma mère à l'entrée et je l'ai salué sans m'arrêter.

À l'extérieur, j'ai pu trouver facilement un taxi et c'est ainsi que j'ai pris la direction de cabinet dentaire. Vingt minutes plus tard, je me tenais à l'entrée du bâtiment. J'ai croisé son assistante qui venait tout juste d'arriver, elle m'a salué poliment et nous sommes montées ensemble. Quand nous sommes arrivées, je me suis changée vite fait et j'ai attendu qu'il arrive.

Pendant ce temps, sa secrétaire est arrivée à son tour et m'a fait un petit briefing sur les différents rendez-vous et soins à faire tout au long de la journée.

Une demi heure plus tard, il est finalement venu et c'est ainsi que ma journée de travail a débuté. J'ai passé toute la journée debout , en début de soirée j'étais épuisée et j'avais mal aux pieds. Il était 20h passé de trente minutes quand on a fermé les portes. J'étais tellement fatiguée,  j'ai voulu appeler Auguste pour annuler mais je me suis souvenue de ce que Oriane m'a dit la veille. 

*

Je me suis dirigée au carrefour en traînant mon corps à la recherche d'un taxi. Après plusieurs tentatives, j'ai finalement pu en trouver un. Je lui ai communiqué l'adresse et je l'ai rejoint par la suite dans son véhicule, Il a démarré aussitôt. J'étais tellement absorbée par mon téléphone si bien que je n'ai pas constaté qu'une voiture nous suivait.

Ancré en moiOù les histoires vivent. Découvrez maintenant