STARLIGHT

1.7

MATHILDE
Lundi 21h07, parc Paris

Ma seule réaction est d'exploser de rire se qui rend Amine perplexe.

- Ça c'est vraiment drôle. Dis-je amusée, me persuadant que c'est une blague.

Le visage sérieux de Amine me fait comprendre que c'est tout sauf une blague.

C'est pas vrai...

Un blanc plus que gênant s'installe. Aucun de nous deux n'ose parler, nous nous contentons seulement de nous regarder dans le blanc des yeux.

Tout à coup tout se lie dans ma tête.

Alors les changements de comportement en publique, les comportements bizarres des gens dans la rue, son travail tard le soir, le déplacement en Amérique c'était pour ça ?

Je savais que quelque chose n'était pas normal mais ça ?

Je ne sais pas quoi dire je me contente seulement de quitter notre contact visuel pour regarder mon repas et jouer avec ma fourchette.

Aucune réaction ne semble se manifester en moi comme si je n'avais rien entendu de se qu'il m'a dit il y a à peine cinq minutes.

Je fini par relever la tête croisant le regard inquiet de Amine.

- Okay.

Son visage passe par toute les émotions l'air d'être choqué par ma réaction.

- C'est tout ? Me demande-il les sourcils froncés.

- Oui. Dis-je toujours neutre.

Un nouveau blanc s'installe que j'essaye de détourner.

- Et donc tu fais quoi sur, Twitch ? Je crois que c'est ça.

Un sourire naît sur son visage.

- Je fais un peu de tout dès jeu des événements des react. Je suis ouvert à tout se que mon tchat veut.

- Oh cool. Aucune émotion de me traverse. Je peux te poser une question ?

- Oui tout se que tu veux ?

- Pourquoi tu n'as pas été honnête avec moi ?

Son sourire disparaît.

- J'en sais rien je crois que j'ai eu peur que tu t'en aille. Et puis, je sais pas. Dit-il en modifiant brusquement la fin de sa phrase.

- D'accord. Je ne sais pas quoi ajouter.

Aucune émotion ne me traverse je suis complètement perdue.

- Pourquoi ton avion avait du retard d'ailleurs. Dis-je en changeant de sujet.

- Il y avait un orage alors ils ont retardé le vol.

- J'ai cru que tu n'allais pas venir. Dis-je en retrouvant peu à peu mon sourire.

- Jamais.