Peurs

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Chapitre IV

( Peurs )

Surpris Esteban se laissa malgré tout faire et pris Alyss dans ses bras dans une étreinte douce mais ferme.

-Alyss...Tu n'es pas maitre de toi-même.

Malgré son esprit brumeux elle se sentait légère et bien, dans leurs étreinte ils basculaire suite à un mouvement de sa part et se retrouvèrent allongé tous les deux, mais un petit bruit à ce moment attira le regard du jeune homme, à côté du lit ce trouva le sac renversé d'Alyss, quelques cahier de cours étaler, des stylos, mais ce qui attira son attention fut la boite de médicaments au beau milieu des affaires.

- Il y a un problème ? Lança Alyss le visage rougie.

-Alyss...regarde-moi et répond moi, tu as bu combien de bière ?

-Mmh trois il me semble, pourquoi ?

-Tu as pris autre chose ? Lui demanda-t-il.

Surprise, elle ne compris pas tout de suite ou il voulait en venir, jusqu'à ce que son regard suivent le sien et ce pose sur la boite de médicament renverser par terre.

-Ce..ce n'est rien...

- Tu sais tu peux m'en parler je ne te jugerais pas.

-Non, ça va.

Esteban la pris dans ses bras et l'enlaça tendrement.

-Tu n'es pas obliger de te confier mais sachent que ici à cet instant le temps s'arrête, tu peux laisser tes peurs et tes angoissent derrière toi.

Sur ses mots, elle s'effondra dans ses bras et pleura, elle était à bout, elle avait tout abandonné pour prendre un nouveau départ et elle avait l'impression que rien n'avait changé, maria été toujours présente et lui faisais perdre la tête, seul bloquer ses sens que ce soit par l'alcool ou autre, permettais d'offrir à Alyss un moment de répit, un moment sans Maria, mais ce n'est pas sa qu'elle voulait, du moins pas de cette manière.

-Je veux juste être libre... plus avoir peur. Dit-elle entre deux sanglots.

Il l'enlaça tendrement et s'allongea petit à petit la tenant dans ses bras.

Alyss resta blotti contre lui, essuyant ses larmes et se laissant porter par l'épuisement.

***

Le lendemain c'est avec difficulté qu'elle ouvrit les yeux, une lumière orangé éclairais faiblement la pièce par la fente des rideaux. Elle se redressa péniblement et regarda autour d'elle, le lit était vide et la porte de la chambre ouverte.

-Où est- il ?

Elle se leva et quitta la chambre, elle découvrit un salon plutôt sobre avec des poutres apparentes ainsi qu'une petite cuisine ouverte ou elle vit une bouteille de jus d'orange sortie ainsi que des toasts et de la confiture.

Au moins il y a de quoi manger pensa-t-elle.

- « Tu es tellement Naïve ! »

Sa mâchoire se crispa instantanément, ce n'était n'y le lieu n'y le moment.

- « Tu ne le connais pas, qui te dit qu'il ne te manipule pas ? »
- Il n'a pas profitez de moi hier soir... alors qu'il en avait la possibilité.

- « Est-ce une raisons suffisante ? Il ne l'a pas fait hier soir mais il pourrait très bien le faire plus tard, ouvre les yeux tu es enfermé chez un homme dont tu ne sais rien »

- C'est faux je ne suis pas enfermé !

Elle courra en direction de la porte d'entrée mais ce figea lorsqu'elle se rendit compte que la porte ne s'ouvrait pas.

- « Qu'est-ce que je t'avais dit ? »

Alyss sentit ses membres fourmiller, son souffle s'accéléré, la crise d'angoisse approché, et les vertiges lui faisais perdre la notion de l'espace et des distance.

S'aidant des murs elle avança doucement et ouvrit la première porte qui se présenta à elle, par chance c'était la salle de bain, elle s'accrocha au lavabo et alluma l'eau pour se débarbouiller. L'eau était glacé, et c'est ce qui lui fallait, elle retrouva peux à peux ses sens et les vertiges commençais à s'estomper.

-Heu... tout va bien ?

Dans un sursaut Alyss se redressa brutalement et découvrit le jeune homme nue, sa tête et son torse dépassant du rideau de douche, ses cheveux mouillé perlais sur son visage surpris et inquiet mais surtout confus.

-Oui je me débarbouiller, juste, je n'avais pas vue que tu étais la désoler.

-Tu n'as pas entendu l'eau couler ? N'y remarqué la buée ?

Maintenant qu'il y faisait allusion elle le vis comme si c'était une évidence, mais pendant ses crises d'angoisse le monde qu'il l'entoure semble si loin qu'elle ne l'avait pas remarqué en entrant dans la pièce.

- Je ne suis pas très matinal j'ai tendance à être un peu perdu le matin

Souriante elle tenta d'arborer un visage rassurant.

-Je vois ça.

Sur ces mots il coupa l'eau et pris une serviette qu'il enroula autour de sa taille puis tira le rideau de douche et en sorti.

-A propos d'hier soir, tu sais je suis peux être pas le mieux placer pour ça après tout tu ne sais pas grand-chose sur moi donc je comprendrais que tu sois méfiante mais, tu peux t'appuyer sur moi, pour te changer les idées ou même te confier, tu sais je garde plutôt bien les secret.

Il arborait un sourire joueur pour détendre l'atmosphère ce qui marchât et arracha un sourire à Alyss.

-Merci beaucoup c'est gentils, mais je vais pas tardez à rentrer.

-Déjà ? Mais tu n'as même pas mangé un morceau.

-Bon je reste un peux si tu apportes les croissant et le cappuccino !

-Madame à des goûts de luxe. Dit-il sur un ton taquin

-Monsieur tient-il vraiment à ce que je reste ? Répondit-elle d'un ton amusée

-Ok tu à gagner va pour les croisant

Il se passa une main dans ses cheveux mouiller en rigolant, tandis qu'Alyss sortis de la salle de bain fière d'elle et s'installa sur le canapé.

Pendant ce temps Esteban se prépara et s'habilla dans son style habituel, un jean bleu foncé avec le tissu très légèrement troué au niveau des rotules, un sweet à capuche blanc avec sa veste en cuir noir par-dessus ; il arrangea des cheveux ondulé un minimum puis sortis de la salle de bain.

-En route princesse les croissants n'attendent pas.

-Oui M'sieur !

Alyss se leva souriante et le suivis d'une démarche enjouée et ils quitère l'appartement et alère en direction du centre-ville.

Prison de rosesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant