...Retour au présent...

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Adrien, la bouche dépourvue de salive, était arrivé au terme de la remontée de leurs souvenirs

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Adrien, la bouche dépourvue de salive, était arrivé au terme de la remontée de leurs souvenirs.
Redressant la tête, il vit Marinette appuyée contre l’îlot central de la cuisine. Durant les explications, elle n’avait pas bronché, ni commenté, ni contesté… Elle encaissait.
Le mannequin était intimidé, il lui avait ouvert littéralement son cœur, insistant sur chaque ressentis, sur chaque émotion, sur chaque conflit intérieur.

Enfin, il était délesté de tous ces secrets, mais il percevait dans le regard de sa bien-aimée quelques inquiétudes.

À pas de chat, il se leva du bord du lit et alla la rejoindre. Il se rapprocha d’elle, pas assez pour que leurs corps se frôlent mais suffisamment pour s’apprivoiser à nouveau. Leurs mains s’effleurèrent sans se toucher, leurs regards se prolongèrent sans s’éterniser, leurs lèvres s’humidifièrent sans s’assécher et ils inhalèrent agréablement leurs parfums et leur chaleur corporelle.

Adrien : - Quand j’ai découvert qui tu étais, tu m’as demandé si j’étais déçu. Je te retourne la question…

Pendant un instant, elle était perdue dans les yeux verts émeraudes, essayant de déceler lequel de ses deux blonds se trouvaient devant elle. Marinette fut frappée d’apercevoir, dans un parfait amalgame, l’intensité de Chat Noir et la profondeur d’Adrien, la douceur de l’un et la tendresse de l’autre, l’amour d’une part et la dévotion de l’autre part… Ils n’étaient « qu’un », Ils étaient un « tout », tous les deux à elle… pour l’éternité.

Adrien : - Ma Lady … ?

Marinette : - Comment je peux être déçue de toi ? Tu es mon partenaire… Mon ami… Mon confident… Celui qui… (Elle baissa la tête timidement) … Celui qui fait chavirer mon cœur.

Adrien (baissant son visage à la même hauteur, d’un air espiègle)
– CHAT-virer, hein !

Ils se redressèrent en se souriant amoureusement.

Adrien : - Je n’oublierai jamais la première fois que j’ai croisé ton regard, même si tu étais en colère car tu pensais que j’avais collé du chewing-gum sur ton banc, ou même la première fois que nos mains se sont frôlées quand je t’ai tendu le parapluie, la première fois que tu m’as pris dans tes bras pour danser, la première fois où tes lèvres se sont posées sur ma joue au parc après la journée des héros, la première fois où ton corps a collé le mien dans ce placard et la chaleur que j’ai ressenti lorsque tes lèvres se sont posées sur les mienne dans le lit derrière moi… Bien que notre véritable premier baiser sera celui-ci, celui que l’on n’oubliera jamais, celui qui comptera le plus pour moi car nous serons pleinement « Nous », « Nous » vulnérables, « Nous » sans secret, « Nous » amoureux…

Il plaça une main sur son visage et l’incita à ancrer son regard dans le sien, ses pupilles dilatées étaient indéchiffrables mais tellement significatives sur ses intentions.
Durant un bref instant, Marinette coupa le contact visuel pour observer les lèvres du mannequin qui semblaient appeler les siennes. Il ne fallut pas plus pour qu’Adrien se penche vers elle pour sceller leurs lèvres envieuses.

L'intrusion du désir Où les histoires vivent. Découvrez maintenant