Recueil os • Newtmas

3 - You can't be serious one time ?

Thème : Sérieusement ?
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S'il y avait bien quelque chose qui exaspérait Thomas Edison, c'était peut-être le comportement peu sérieux et dragueur de Newton Isaac. Depuis le début de l'année, quand Thomas était entré en seconde, il se faisait draguer par le plus grand don juan du lycée, aka Newt, un élève de terminale. Sa meilleure amie, Teresa, lui avait pourtant bien dit d'accepter ses avances, mais Thomas refusait de conclure avec Newt, et ce, pour plusieurs raisons :

- Premièrement : Thomas avait recueilli plusieurs témoignages, et en avait conclu que Newt était un dragueur, et qu'il n'était qu'une énième victime.

- Deuxièmement : Newt faisait partie des personnes les plus populaires de son lycée, et l'approcher ne lui apporterait sûrement que des ennuis, étant donné que Thomas était de nature timide et discrète.

- Troisièmement et dernière raison : ...il recevait des menaces depuis que Newt lui faisait des avances.

La plupart des menaces lui disaient de ne pas s'approcher de Newt, qu'il brûlerait en enfer, que la personne qui lui envoyait ces petits morceaux de papiers allait lui arracher les organes un par un en le forçant à regarder. Bref, parmi toutes ces raisons, la dernière était celle qui lui collait le plus la trouille. Il retrouvait chaque jour un petit mot dans son casier ou dans son sac, parfois même dans ses poches. Cela l'effrayait et lui faisait faire des crises d'angoisse, et cela l'empêchait même de dormir la nuit.
Un jour, il avait reçu un mot dans son sac qui lui disait de ne surtout pas en parler à quelqu'un. Le mot était fourni avec une photo, une photo de Teresa dans sa chambre, chez elle. Et Thomas avait très bien deviné ce que son harceleur voulait dire. Il ferait du mal à Teresa si jamais il en parlait à quelqu'un, et il ne voulait pas qu'on touche à sa meilleure amie.
Cependant, Thomas savait pertinemment que c'était dur, car son cœur ne cessait de s'affoler dès que son regard se posait sur Newt. A vrai dire, il en était tombé éperdument amoureux, mais jamais il ne pourrait ne serait-ce que s'approcher de lui à cause de toute cette histoire.
Alors, même si cela lui crevait le cœur, il ignorait Newt autant que possible. Dès que ce dernier entrait dans une pièce, Thomas sortait. Il évitait son regard. Lorsque le blond s'approchait de lui, il partait dans la direction opposée, et ainsi de suite.
Le brun fuyait, et ça le tuait à petit feu. La seule manière de se consoler qu'il avait trouvé, c'était de se dire que le blond se lasserait vite et le laisserait tranquille, cherchant quelqu'un d'autre à conquérir, tandis que lui, souffrirait en silence pour le reste de ses jours.

Oui, vraiment, Thomas maudissait cette situation.

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Lorsque Newt vit Thomas Edison pour la toute première fois, ce fut un feu d'artifice qui lui explosa en plein cœur. Jamais le blond n'avait vu tant de beauté réunie dans un seul et unique être vivant. Ses cheveux bruns dans lesquels il avait envie de passer sa main à longueur de temps, ses grains de beauté parsemant son visage et son cou, ses yeux ambrés éclatants, sa peau laiteuse qu'il avait envie de couvrir de baiser. Oui, il n'avait jamais ressentit de tels sentiments pour quelqu'un. Il s'était confié à son meilleur ami, Minho, qui lui, avait éclairé ses sentiments : il était amoureux.
Amoureux ?
Il ne pouvait pas y croire.
Newt aimait jouer, et ça, tout le monde le savait.
Il aimait collectionner les conquêtes. Il les aimait, puis il les larguait. Ce n'était un secret pour personne. Bizarrement, beaucoup de monde était prêt à subir ce genre de relation, c'est pourquoi, quand il faisait des avances à quelqu'un - homme ou femme, les deux y passaient - ces personnes ne résistaient pas et acceptaient.
La seule personne qui n'avait pas bien réagit quand Newt l'avait larguée, c'était Allison, sa dernière conquête, datant de plus de quatre mois déjà. Cependant, Thomas, lui, refusait toutes ses avances, et allait même jusqu'à l'éviter. Newt n'avait jamais été confronté à ce genre de situations, et il devait avouer que ce n'était pas pour lui déplaire.