Chapitre 6.

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Cette journée commençait mal après la remarque peu délicate de cet idiot qui m'avait vraiment blessé. Heureusement Nina était là afin de me réconforter, je me confiais toujours a elle, cette adorable amie me comprenait en quelques secondes, en un regard. Elle était très forte pour m'apaiser, elle est vraiment super ! Tout le monde rêve d'une amie comme elle, drôle, sympathique, toujours là, intelligente, jolie, pleine d'idées et de conseilles ! Alors qu'elle réussissait a me calmer et me raisonner je devais rentrer en cours, tout se passait bien jusqu'à ce que la prof' me demanda de changer de place. Je n'avais pas prononcé un mot depuis le début alors que les autres faisaient l'objet d'un brouhaha incessant ! Cette saleté m'avait pris en grippe depuis le début ! Je n'avais pas pour habitude de me laisser faire, je la toisais du regard bien décidé à ne pas bouger lui disant que je n'avais dis mot, elle me dit: -Ah oui toi évidemment tu es un ange


-Comme toujours ! Répondis-je


- Ferme-la et change de place ! hurla-t-elle en me tirant


-Non je n'ai rien fais.


-Tu veux que je t'enlève des points dans la moyenne toi ?


-Oh mais allez y ! Le peux de pouvoir que vous avez sur nous vous en abusez ainsi je ne trouve pas ca très éducatif ma foie ! Enfin allez y mes parents prendront rendez vous avec vous nous verrons qui a raison.


-Va faire ta crise d'adolescence ailleurs petite conne me dit-elle avec son regard noir alors la c'était le pompon sur le haricot !


-Ah et vous allez faire votre crise de vieillesse ailleurs vous croyez me faire peur avec vos menaces et tout ca ? Si vous continuez je jugerais bon que nous allions voir le proviseur, n'Est-ce pas ?


A ce moment la elle me toisa je la défiais du regard, elle regardait ailleurs et retournait a son bureau, parfois elle me regardait de ses yeux de sorcière, moi j'en riais, j'en avais assez de m'énerver, après les cours sonnait le midi, j'allais voir mes amis, Nina m'attendait elle voyait dans mes yeux l'étincelles du peu de joie qu'il me restait et voulait m'évader de tout ces problèmes. Gabriel voulait discuter, il voyait que je n'allais pas bien, même si je pouvais lui conter mes soucis je ne le faisais pas, je ne voulais pas qu'il s'inquiète, il était vraiment gentil et me faisait rire avec son air interdit habituelle, il y avait chez lui quelque chose de magique, comme si il contenait en lui une sorte de force liée a la sorcellerie. Je sentais ces vibrations, à l'instar de ce que nous pouvions qualifier de visions. Parfois une voix me dis ce que je dois faire ou ce qu'il doit se passer, si je ne le fais pas ou que ce qu'elle dit ne se passe pas la 'punition' dite au même moment que l'énonciation des évènements seras mise en place, seul moi peux changer en cas d'extrême punition la sentence en en donnant une autre tout aussi importante. Parfois mes visions sont sous formes de métaphores que je vois dans ma tête, préalablement au moment de l'évènement.


Les cours reprenaient a la suite du repas, et la fin de la journée arrivait rapidement, dans le car je me mis a cotés de Nina et nous parlions comme toujours jusqu'à mon arrêt. J'arrive chez moi le chat me fonce dessus, j'ai hurlé ! J'avais eu si peur il était fou celui la, mais j'entendais d'autres hurlements, eux n'étaient pas liés au chat, mais plutôt aux reproches que mes parents avaient à se faire, j'allais passer encore une soirée d'enfer, je poussais la porte et entra. Ma chère et douce mère était dans une hystérie totale, elle mugissait les dents serré de ressentiments, alors que mon père en subissait les foudres, je m'immisçais donc au milieu en rugissant, j'en venais aux insultes afin qu'ils voient a quel point la pression était de trop, je séparais alors mon père de la violence qui emparait ma mère, je montais dans ma chambre tout en scrutant le moindre bruit de maelstrom, je descendais au moindre soupçon, la paranoïa poussait tellement que je scrutait le moindre bruit de violence autant que le moindre silence, et chaque fois je descendais en trombe pour défendre mon père. Mes interventions me faisaient parfois être la spectatrice de scènes haineuses qui me traumatisaient et qui parfois revenaient dans ma tête et me troublaient, ou me faisait subir certains coups ou paroles me blessant au plus profond de moi, ce genre de blessure qui ne quitteront jamais vos souvenirs ni vos pensées, et feront gardez une haine profonde en la personne les ayant lancé. J'attendais que les deux s'endorment pour pouvoir moi aussi sommeiller, comme chaque soir depuis des semaines, peut être quelques mois.

Le monde s'effondre.- Actuellement en réécriture et finissions.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant