{BENIZAKURA} MHA

3.

Le noir était la seule chose que je voyais, rien d'autre que ça, comme si que ma vues m'a été voler.

Pendant un long moment mon corps refusais de bouger, à peines si j'arrivais à aligner mes pensés correctement. Tout ce que je ressentais était le calme, pas la joie, ni la tristesse ou même la colère. En réalités j'ai toute les raisons de l'être et pourtant je n'y arrive pas. Tout simplement car j'ai besoins de repos et que pour le peux de temps qui me reste pour me reposer, je voudrais en profiter et faire le vide de mon esprit.

Je savais que j'étais sur un lit, d'ailleurs celui ci était si confortable qu'il me donnait l'impression que tout était enfin terminé même si que je savais que la réalité était le contraire de mes espérances. Peut-être qu'un jour ça se réalisera, qui sait ? Une douce mélodie parvenue à mes oreilles, berçant mes émotions, celle-ci les calma immédiatement. Une onde de bienveillance chatouillait tout mes sens les un à la suite de l'autre, elle me réchauffait de l'intérieur comme une bonne tasse fumante de lait chaud. Puis je sentis une main appliquée de léger mouvement circulaire sur le haut de ma tête, une odeur de savon mélanger au médicament se glissa dans mes narines, l'ambiance n'était plus pesante comme avant, maintenant elle est devenue apaisante, C'était si doux...

C'était une voix féminine, me rappelant celle de ma mère, même si qu'en réalité je ne savais plus comment sa voix sonnait, je savais juste qu'elle me rappelait celle-ci.

Petit à petit je senti mon âme revenir à la surface. Mes poumons se gonflèrent grossièrement, j'inspire, mes yeux s'ouvrît doucement et l'aire de mes poumons s'enfuit par ma bouche, j'expire.

Je me focalisa maintenant sur ce que je voyais, une pièce ressemblant à la mienne ou je suis resté dernièrement . L'image d'une petite mémé s'afficha, assise sur une chaise haute me regardant étrangement. Une petite visière violacé couvrait yeux avec une seringue coincée dans son chignon aux cheveux gris. Elle portait une blouse d'infirmière, pourtant elle ne ressemblait que très peu à celle que j'étais habituée de voir.

Je ramena mes mains ornées de cicatrices à mon visage, un sorte de masque m'empêcha de terminer ma trajectoire vers ma bouche et mon nez, ce qui me fit directement paniquer. J'avais l'impression de porter une muselière, qui avait pour but de couper toutes interactions avec l'aire de la pièce. Les Ma respiration commença à devenir irrégulière, j'entendis mes battements de cœur, ils étaient encore plus bruyants qu'un cris poussé par une petite fille. Mes oreilles sifflaient et j'essaya de le tenir fermement pour réduire les bruits. Puis, un autre son ce rajouta, un « bip bip bip » incessant allant de plus en plus vite.

-Tout vas bien ma petite, tout vas bien, tu es en sécurité, me dit-elle

Elle se leva du banc et se mit a monté des petites marches d'escalier pour atteindre la machine en question qui faisait ce bruit. Arrivé à celle-ci, elle appuya sur quelques boutons avant de redescendre les marches pour quête de revenir à son ancienne place. Après quelques seconde je sentis une douleur dans mon bras, mais elle était assez légèrte. Elle se remis alors à effectuer des mouvements sur le haut de ma tête, ma respiration se calma petit à petit.

-Tu te sens mieux ?

-Mhhh

-Pas vraiment bavarde à ce que je vois, mais ne t'inquiète pas, ce n'ai pas grave... Après tout ce que tu as vécue, c'est tout à fait normal et compréhensible.

-...

Tu mal quelques part d'autres ?

Je fis un nom de la tête, je sais pourtant très bien que j'aurais pue répondre à sa question simple oui ou non, mais aucun mots ne voulait sortir de ma bouche. Peut-être que j'étais finalement encore trop sous le choque, mh sûrement ?

-Peut-être que je devrais te laisser te reposer un peu...

Dit elle en descendant tranquillement d'où elle était assise.

-Tu sais, ici tu n'a plus à craindre de les revoir, tout ça est du passé que tu peux maintenant oublier.

Je n'étais pas dupe et savait très bien que tout ça me hanterais jusqu'à la fin de mes jours, j'avais tant envie de la croire...

Après avoir mis ses pieds sur le sol, la jeune femme avait l'aire d'être prise dans un sérieux dilemme. Avec un air confus et perdus, la dame se mit à regarder de droite à gauche ayant l'aire de chercher quelques chose. Je remarqua qu'elle plissait les yeux pour but de mieux voir au tour d'elle. Elle avait sûrement un problème de vue. Je vis une paires de lunettes avec des reflets violet sur le haut de son crâne. Je pointa en direction de ceux-ci, déduisant qu'elle était à leur recherche. Elle eu un air étonné en tâtonnant le haut de sa tête, puisqu'elle trouva enfin ce qu'elle cherche. Et il s'avère que j'avais parfaitement raison sur le fait que c'était ses lunettes qu'elle cherchait. Elle me fit une petite remarque positive sur le fait que j'étais sois disant très observatrice. Bien sûr je ne lui répondis pas, seules mon regard suffisait à faire passer mon message qui était de me laisser tranquille.

Elle quitta la pièce et me laissa me reposer. Je m'endormis alors sans tarder.