Chapitre 28

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Je continuais de pleurer sur ce parking à mesure que le soleil séchait chacune de mes larme les plus récentes.

Zade continuait de me tenir et de me serrer comme si je pouvais me déverser par n'importe quelle fente que ces bras ne recouvraient pas, que nos deux corps ne comblaient pas.

Je ne suis pas revenu avec l'intention de partir Halo.

C'était les premiers mots qu'il dit, après cinq, vingt, ou une demi-heure dans ce parking enlacés raides.

Je crois que mon corps avait versé son quota de larme pour la journée, parce que malgré la douleur que ces mots causèrent, plus aucune goute ne tomba de ma rétine.

Et je pensais que c'était mieux comme ça. Je relevais la tête vers lui, il passa une main sur ma joue toujours humide, puis, il pencha la tête et embrassa la trace de mes larmes.

Je prends un traitement médicamenteux Halo, pour mes troubles bipolaires, et pour... Tout le reste.

Je fermis les yeux et me retenait à ses bras. Il continuait de parcourir le reste de ma joue de ses lèvres.

Je ne veux plus te voir souffrir.

J'avais toujours les yeux fermés quand il déposa ses lèvres doucement sur les miennes.

Ne pars jamais Zade Masson.

Je ne le lui dis pas parce que ma voix me pesait tellement que je ne me sentais pas capable de la lui faire parvenir, ainsi, ma langue se chargea de le transmettre à la sienne.

Après ça, il sortit un casque pour moi et me l'enfila. Je grimpais à l'arrière de sa moto et nous ne lançâmes même pas un regard aux bâtiments derrière nous. Aux souvenirs qu'ils gardés. Aux douleurs endurés.

On les laissé à une prochaine fois, qui je l'espérais serait bien lointaine...

Je ne savais pas vers où nous roulions, où nous allions. Mais je savais que c'était Zade qui conduisait alors la destination m'importait peu.

Je serrais sa taille à mesure que nous nous engouffrions dans les ruelles de Brooklyn, ses ruelles à lui, ou du moins celles qu'il avait réussi à rendre sienne.

Quand il s'arrêta devant la maison des Heirs, il se tourna vers moi, comme s'il voulait s'assurer que cette destination ne me gênait pas.

Pour réponse, je déposais mes pieds au sol et m'approchais de lui pour l'aider à défaire son les sangles de son casque. Certaine de ses mèches avaient épousé la forme de son casque, et le sourire qu'il aborda était aussi radieux même sous une visière iridium.

Je lui murmurais aussi proche que nos deux casques nous le permettait de l'être :

Appelle ce syndrome comme bon il te semblera mais je crois que c'est la meilleure destination que tu aurais pu trouver...

Mon rire résonna dans mon casque et suscita un écho dans le sien. Tout d'un coup, l'espace entre nos deux corps me semblait colossal et je n'eus qu'une seule envie, le réduire.

Je laissais mon poids reposait sur le sien, je laissais ma poitrine frôler son torse, j'appréciais la raideur de ses épaules à mesure que j'enroulais mes bras autour de son cou, ses mains qui se callaient sur le bas de mon dos et... Je profitais de leur présence, même plus bas.

Il me rapprocha de lui par cette prise sur mon corps, puis de son autre main, il releva ma visière.

C'est toi ma meilleure destination Halo Harper.

Hold up on me | Retiens-moiOù les histoires vivent. Découvrez maintenant