My Kind ; Lookism

Chapitre 41

TW : Contenu mature doux, scène de sexe explicite.

┏━°⌜ Pov 1ère personne ⌟°━┓

Gun s'est emparé de mes lèvres dès l'instant où nous avons franchi le seuil de la porte de ma maison, m'entraînant dans un baiser passionné. Les enfants dormaient chez grand-mère Wang, nous laissant la nuit complète.

L'étrange tension qui s'était formée entre nous sur le chemin retour, nous y cédions. Jusqu'à aujourd'hui, je n'avais fait qu'effleurer l'intimité physique qu'engendrait une relation amoureuse. Ce soir, je voulais m'y noyer.

Le temps que nous avions passé avec l'autre était suffisant pour que le désir que j'éprouvais en ce moment même ne soit pas considéré comme indécent. Qu'importe jusqu'où nous irions, c'est ce que je voulais, lui tout entier.

Nos baisers nous ont conduit jusqu'à ma chambre après avoir manqué de trébucher à plusieurs reprises. Il ne s'est pas détaché de moi, refusant de rompre le contact alors que du bout de mes doigts inexpérimentés, je commençais à défaire les boutons de sa chemise.

J'ai posé mes mains contre son torse, le repoussant légèrement pour qu'il me permette de reprendre mon souffle. À peine séparé, il a cherché à combler l'écart qui s'était formé entre nos bouches mais le simple appel de son nom a suffit à l'arrêter.

Les battements de mon cœur étaient si violents contre ma cage thoracique que je pensais finir par le voir s'en échapper. Gun a plongé son regard dans le mien, me faisant réaliser qu'il attendait que je poursuive mon début de phrase.

"J'avais juste besoin de respirer..." À sa manière, Gun rendait chacun de ses baisers très intenses.

"Mais pas que je m'arrête."

"Jamais que tu ne t'arrêtes." Il a souri, pressant ses lèvres contre ma joue.

Il a embrassé ma mâchoire, puis mon cou. J'ai empêtré mes mains dans ses cheveux, fermant les yeux en soupirant de plénitude. La sensation de ses dents contre ma peau m'a envoyé des frissons, il la marquait.

Gun a ôté une main de ma taille, la levant à hauteur de ma poitrine. Il s'est débarrassé de mon haut d'uniforme scolaire, exposant encore plus de ma peau dans le seul but de pouvoir la réclamer comme sienne.

Son comportement confiant et sûr de lui me faisait lui refléter cette confiance. Il n'avait pas de regard insistant ou ne commentait pas mon corps d'une manière qui pourrait me créer un sentiment de malaise.

Même lorsqu'il a abaissé ma jupe, me laissant tout juste couvert d'une délicate lingerie, même lorsque mon dos a rencontré la surface de ma couverture et qu'il m'a dominé de son corps, je n'ai pas ressenti le moindre désarroi ou l'envie de me cacher de ses yeux transperçant.

Gun était confortablement placé entre mes jambes, ses lèvres de nouveau reliées aux miennes. Ma peau semblait prendre feu sous ses caresses, jamais je ne pourrais me lasser des sentiments et des sensations qu'il était capable de me faire ressentir.

Sans me précipiter, j'ai repris là où j'en étais restée avec sa chemise. Après l'en avoir déshabillé, Gun s'est redressé, déplaçant son poids sur ses genoux. J'ai tendu la main dans mon dos sans le quitter des yeux, défaisant l'agrafe de mon soutien gorge.