The bird between two snake ( ominis x female character x Sébastian)

Chapitre 4

« si la raison et le coeur s'accorderait cela  va se serais »

Revenir après un an d'absence n'était pas sans complication. Si son apprentissage des sortilèges et de la magie était aiguisé, ses compétences plus théoriques avaient perdu en niveau. Ce fut donc la bibliothèque qui devint son nouveau terrain de jeux. Entouré de livre, nourri de concoction de citrouille et de tonique pour tenir des heures durant.  Amit l'avait grandement aidé dans son retard, cependant le plus gros l'attendait.
Plongée dans ses livres depuis plusieurs heures, elle ne s'était pas rendu compte que la nuit était tombée depuis un certain temps. La laissant seul entouré par tous ses mots se mélangeant dans son esprit avoir passé trop de temps dedans. S'étirant pour soulager sa douleur, elle fut néanmoins surprise de sentir deux mains se poser sur ses épaules.

— Un massage darling, lui murmura au creux de l'oreille son ami
— Sebastian, cria-t-elle presque de surprise avant qu'il ne plaque sa main sur sa bouche pour lui faire signe de se taire
— Je pense que tu ne t'es pas rendu compte de l'heure car la bibliothèque est fermée et si Scribe nous trouve ici on risque quelque ennuie, lui expliqua-t-il. Cela ne te rappelle pas des souvenirs Love ? Rhétorique pure, puisqu'il savais pertinemment que cela faisait référence à leur quête pour trouver le livre ancien
— Je me rappel surtout que ce fut le début de bien des ennuies, le taquina-t-elle
— Comme si elle t'avais toutes parues pénibles, son sourire charmeur de retour qu'elle caressa sur bout des doigts sentant son souffle effleurer sa peau d'une caresse qu'il lui dressa les poils
— Toujours aussi charmeur Sallow, elle lui fit une pichenette sur le nez pour qu'il ne se rende pas compte de son trouble
— Quand la personne en question est aussi esquisse comment résister ? Rapprochant son visage dangereusement du siens

Leurs regards figés l'un au-dessus de l'autre. Éclairé par la lueur de la bougie, la colombe put admirer chacun de ses grains de beauté. La chaleur de ses yeux noisettes, la sensualité de ses lèvres bien trop tentante , bien trop dangereuse. Ses cheveux toujours décoiffés le rendaient si sauvage, si masculin, si attirant. Pourquoi était-il devenu si plaisant ? Sentant la douleur de sa nuque la reprendre, elle releva sa tête, arrêtant par la même occasion son observation appuyé.

— Au lieu de m'embêter, tu pourrais m'aider avec mon retard ? Changea-t-elle de sujet pour essayer d'éloigner ses pensés troublantes
— Qu'étais tu en train d'étudier ? La questionna son ami en s'asseyant en face d'elle
— Histoire des grandes familles
— Rappelle moi pourquoi tu as pris cet option, fit-il la moue au souvenir du Professeur et directeur Black qui le leur enseignait
— Je te rappel que tu l'as aussi choisis, souligna-t-elle
— Par solidarité pour mon ami, se défendit celui ci fièrement
— Et bien nous sommes deux
— Ominis a bien de la chance de nous avoir pour ami alors, une pointe de jalousie avait émergé dans sa voix
— Pourquoi dis tu cela de manière aussi morose ? Remarqua la Serdaigle
— Disons que je suis un peu jaloux que tu suive un cours pour être avec Ominis, dit-il d'une voix encore plus basse qu'un murmure
— Je te rappel que c'est pareil pour toi, sourit-elle de lui découvrir une nouvelle expression
— Ce n'est pas pareil, ronchonnant -t-il
— En quoi cela ne l'est pas ? Se moqua la fille aux cheveux blanc en lui tendant une boisons qu'elle garder au chaud dans son Thermos
— Bref tu n'avais pas besoin d'un coup de main avec tes révisions ? Changea-t-il à son tour de sujet d'une manière moins élégante

La fille d'argent ria de lui un moment avant de se plonger dans ses explications. La voix de Sebastian l'avait toujours envoûté mais  quand il se mettait à parler de ce qu'il avait appris dans les livres alors cela passait un cap au-dessus. Son timbre était chaud comme la flamme d'une bougie, absolument pas monotone au contraire il vivait avec passion tout ce qu'il lisait. C'est comme si chaque mot qui sortait de sa bouche était une forme d'envoûtement. Alors elle l'écouta paisiblement la main maintenant sa tête, échangeant de tant à autres sur les traditions absurdes de certaines familles.
Un bruit les sorties de leur petite bulle. Des livres tomber dans un fracas assourdissant. Rangeant ses affaires dans sa sacoche puis soufflant sur la bougie. Ils s'accroupirent pour ne pas se faire surprendre. Coller contre son torse dans la pénombre, la colonne ne pus faire abstraction de leur proximité et de la chaleur que cela lui provoqua. Il avait effectivement dut faire pas mal de sport notre petit Sebastian ( plus si petit que cela). Son souffle chaud dans son cou réveilla son épiderme.