Je ne suis que passagère dans la vie de tous {EN PAUSE}

Chapitre 1.3

(POV Léna Torres)

À la fin du cours de biologie, nous avons une pause de cinq minutes avant les prochaines et dernières heures de cours. Justin et moi, on rejoint les garçons au casier.

Léna : Salut les garçons ! Prêt pour votre nouvelle saison ?

Bryce : Tu sais à qui tu t'adresses au moins ?

Léna : À des imbéciles qui ont besoin qu'on le leur rappelle ?

Bryce : Toujours aussi méchante.

Léna : Toujours aussi rabat-joie.

Justin : On a quel cours maintenant ?

Zach : Expression avec Madame Keller !

Léna : D'ailleurs, j'y pense, il faut que j'aille chercher mes affaires au casier.

Bryce : Hé Léna ! Avant que tu ne partes, demain, on commence les entraînements. Je compte sur toi pour te voir et comme ça, je te présenterai à l'équipe.

Justin : À la seule condition que personne ne lui tourne autour.
(en s'adressant à Bryce)

En signe de réponse, j'embrasse Justin tendrement.

Montgomery : Bon, avant de vous aspirer l'un l'autre, on devrait aller en cours.

Léna : Depuis quand De La Cruz veut aller en cours ?

Montgomery : Ne joue pas sur ce terrain-là Chica !

Bryce : "Chica" ?

Montgomery : Autrement dit "pauvre fille".

Léna : Dommage pour toi De La Cruz, je parle espagnol !

Bryce : Aller, on y va avant d'entendre une nouvelle dispute pour la millième fois.

Zach : Ils sont pires que Tic et Tac.

Les garçons vont en classe pendant que je vais chercher mes affaires.
L'enseignante, Madame Keller nous a demandé d'écrire un texte ou un poème.
J'espère que mon poème correspondra à ces attentes.

Tony : Léna ? Comment vas-tu ?

Léna :  Salut Tony ! Je vais très bien et toi ?

Tony : Moi aussi ! Tu vas présenter un poème aujourd'hui ?

Léna : Oui, et je ne te dirais pas de quoi ça parle.

Tony : Oh, mais je ne comptais pas à ce que tu m'en parles. En réalité, je suis venu pour être sûr que tout se passer bien.
Et si jamais un jour, tout va mal, n'hésite pas à m'appeler.

Léna : Tu es un amour, mais tu sais, en général, je préfère écouter les autres et les aider du mieux que je peux.

Tony : Ça, je l'avais compris. Mais un jour où l'autre, l'envie te prendra de vouloir te confier et j'apprécierais beaucoup être cette personne.

Je le pris dans mes bras en signe de remerciement.

Léna : On devrait aller en cours avant d'être en retard.

Tony : Allons-y !

Tony est vraiment quelqu'un de bien et je me sens bien en sa présence comme s'il pouvait tout comprendre me concernant.

Madame Keller : Aujourd'hui, je vous ai demandé d'écrire un texte ou un poème sur un sujet de votre choix. Qui souhaite commencer ?

Léna : Moi je veux bien !

Madame Keller : Très bien ! Venez au tableau !

Justin : Tu vas assurer !

Je me sens nerveuse, mais je sais que l'équipe est derrière moi, sans compter Montgomery bien évidemment.