VIII. Près d'un jardin

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Passant près d'un jardin,
Le poète vit une beauté.
Qu'il était déjà entrain
D'admirer avec volupté.

En ce lieu des jonquilles dansaient,
Pendant que les oiseaux chantaient.
Les belles mélodies des grillons
Dépassaient celles des accordéons.

Il se mit avec jouissance
A danser avec des jonquilles,
Comme on danse avec des filles,
Ivre dans un bal de danse.

Les roses en ce moment
Parfumaient jusqu'au matin,
Toutes les fleurs du jardin
Qui vieillissait avec le temps.

                       ***
En ce moment une extrême joie
Le plongea dans un émoi.
Il se demanda au fond du cœur :
"N'est ce pas ça le bonheur ?"

Il fit un grand effort
Pour ne pas se l'avouer.
"Non je dois chercher encore.
Il me faut continuer".

S'ayant convaincu le contraire,
Il quitta sur le champ ce lieu.
Espérant voir ailleurs
Le bonheur avec ses yeux.

Le poète solitaireOù les histoires vivent. Découvrez maintenant