Diane est une étudiante en art passionnée par la peinture. Depuis son enfance, elle rêve de devenir une artiste reconnue et expose ses œuvres dans des galeries prestigieuses. Son meilleur ami, Han Jisung, est son camarade de classe dans l'école d'ar...
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- Dis-moi, Diane ?
Je rouvre les yeux et je le regarde avec curiosité. Il a l'air un peu gêné, comme s'il avait quelque chose à m'avouer.
- Je crois que je me suis égaré en chemin...
- Comment c'est possible, tu es sur ?
Je me redresse et jette un coup d'œil au gps. Il ne s'est pas trompé de chemin, mais d'adresse ! Il a confondu le nom de la rue avec celui d'une ville ! J'explose de rire. On est loin de notre destination, je pense. Je regarde par la fenêtre et je ne reconnais pas du tout le paysage.
- Tu t'es gouré d'adresse ! Je dis en riant aux éclats.
Il me sourit avec un air penaud. Il a l'air de s'en vouloir, mais je trouve ça plutôt drôle. Finalement, je trouve la bonne adresse, mais nous arrivons en retard, évidemment. Je descends de la voiture et je grimpe les escaliers pour rejoindre mon studio, où Hyunjin m'attend. Je déverrouille la porte et je l'ouvre rapidement, impatient de retrouver mon copain. Je l'aperçois dans le salon, il me sourit et je lui fais un câlin qu'il me rend. Il est au courant de notre retard, donc il ne fait pas de commentaire et il salue simplement Changbin.
Nous nous asseyons et nous discutons en attendant les pizzas avec impatience. Après tout ce sport, nous avons une faim de loup ! Les pizzas arrivent enfin, et nous nous jetons dessus comme des affamés.
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Accompagnée de Hyunjin, je me rends dans mon établissement avec le cœur lourd. Je sais que c'est la dernière fois que je franchis ces portes, que je parcours ces couloirs, que je respire cette atmosphère. Je dois partir et récupérer mes projets d'art, ceux qui représentaient mes rêves, mes espoirs, ma passion. Ceux qui auraient pu me créer un avenir. Je fais le tour des salles de classe où j'ai laissé mes traces, mes toiles et mes sculptures, et je les rassemble tant bien que mal dans mes bras.
On m'a gentiment donné un carton pour les ranger, mais il me semble bien dérisoire face à tout ce que je perds aujourd'hui. Je sens les larmes me monter aux yeux, brûlant ma gorge et brouillant ma vue. Qu'est-ce qui pourrait rendre ma journée plus merdique que ça ? Je porte le carton comme un fardeau et je m'échappe d'ici le plus vite possible, évitant de croiser le regard de quiconque. Une fois dehors, je marche vers chez moi, les larmes coulant sur mes joues.
Putain, je vais faire quoi maintenant ? Je devais absolument obtenir mon diplôme, pas seulement pour ma fierté personnelle... J'arrive enfin chez moi, je jette le carton par terre sans même prendre la peine de savoir si j'ai abîmé mes œuvres d'art. Quelle importance ? Elles ne valent plus rien à présent.
