Le CadreComme un beau cadre ajoute à la peinture,
Bien qu'elle soit d'un pinceau très-vanté,
Je ne sais quoi d'étrange et d'enchanté
En l'isolant de l'immense nature,Ainsi bijoux, meubles, métaux, dorure,
S'adaptaient juste à sa rare beauté ;
Rien n'offusquait sa parfaite clarté,
Et tout semblait lui servir de bordure.Même on eût dit parfois qu'elle croyait
Que tout voulait l'aimer ; elle noyait
Sa nudité voluptueusementDans les baisers du satin et du linge,
Et, lente ou brusque, à chaque mouvement
Montrait la grâce enfantine du singe.- Charles Baudelaire
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Am(e)our
RomanceGrâce à l'héritage d'une tante qu'elle ne connaissait même pas, Eilis se voit offrir un immense manoir. Ravie, elle prépare ses affaires et emménage. Mais... loin d'être comme elle l'imaginait, le manoir est froid, austère, abîmé et en sale état. En...