" Je suis doué d'une sensibilité absurde. Ce qui érafle les autres me déchire." Gustave Flaubert
Le soir, 18h00
Mon mal de tête va beaucoup mieux mais je ne me sens quand même pas au meilleur de ma forme. Il faut que je commence à me préparer pour accueillir les invités de mon père.
Je décide de mettre un pantalon patte d'eph noir avec un haut violet très simple. J'ai toujours adoré le violet. Je décide de me maquiller très légèrement car ce soir je n'aurais pas la foi de faire un gros nettoyage. La flemme finira par avoir ma peau.
Je mettais mon parfum quand j'ai entendu quelqu'un toqué à la porte. Je me suis dépêché de finir pour aller ouvrir la porte.
"- Bonsoir ! Entrez je vous en prie, dis-je en me décalant pour laisser de la place à la femme de rentrer.
- Merci, me répondit elle d'un ton sec."
Je décidais de ne pas relever son ton sec pour me concentrer sur la personne qui arrivait derrière elle.
"- Bonsoir, désolée pour Georgina, il me semble qu'elle a oublié la politesse à son grand âge, rigola le vieux monsieur qui était derrière cette Georgina.
- Ne vous en faîtes pas, j'ai l'habitude des personnes désagréables monsieur.
- Appelle moi Jean petiote.
- D'accord."
Il a l'air vraiment sympa ce monsieur, c'est la première fois que je le vois. Je décidai de refermer la porte car il y avait un petit courant d'air frais qui me faisais frissonner en ce soir de janvier.
Cette année le temps était complètement changeant, les saisons ne voulaient plus rien dire, la chaleur de l'été avait persisté jusqu'au mois de novembre et le froid se faisait attendre. Plus rien n'était à sa place. Le monde courait à sa perte, entrainant les Hommes dans sa chute. La faute à qui ? Ce sont les Hommes qui ont détruits cette planète en s'installant.
Les hommes ne savent que détruire. Ils ne savent que briser ce qu'ils approchent.
La sonnerie de mon téléphone me ramena à la réalité. C'était un message de Jules, il me demandait comment j'allais et si je voulais venir chez lui pour mater un film. Je lui répondis que j'aurais bien aimé mais que je devais rester chez moi pour réviser mes maths. Je ne voulais pas lui dire que mon père organisait un dîner avec ses amis du golf. Je ne voulais pas passer pour une gamine riche, prétentieuse et condescendante alors souvent je mentais sur la situation financière de mes parents. De toute façon j'avais hâte de finir mes études et d'être indépendante financièrement.
Et puis j'avais toujours cette petite voix dans ma tête qui me disait que tôt ou tard mes amis finiraient par me trahir.
Je me mis à marcher vers le salon pour aller aider mon père à mettre la table pour ses invités. Ma mère était parti avec une amie à elle en week end. Elle détestait les dîners de mon père alors que moi je les adorais car c'était toujours très enrichissant même si les personnes invités étaient souvent un brin arrogantes. Le problème des personnes riches est que souvent leur richesse leurs montent à la tête. Ma mère était un peu une snob qui s'était marié avec mon père uniquement pour être entretenu, mon père lui était amoureux de ma mère et il la traitait comme une princesse. Dans un sens, ils étaient tous les deux comblés, mais j'aurais préférée que mon père soit avec une femme qui l'aime vraiment. Moi aussi il me traitait comme une princesse. J'étais sa fille adorée et nous nous aimions à la folie.

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just a woman
RomanceC'était juste une femme qui voulait tourner la page. Juste une femme qui voulait être aimer Mais... Les beaux romans d'amour ne sont pas la réalité Et à force de trop s'y échapper... Elle risquait de s'y noyer...