S'est tue.

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Un homme dans la poussière, genoux en sang,
Serre un petit corps frêle, sans tête, sans nom.

Des larmes silencieuses creusent des sillons,
Les cris se perdent dans un vent assassin.

Des ruines témoignent de vies arrachées,
Sous la brutalité d'une haine infinie.

Ils murmurent des prières à l'ombre du néant,
Pour ces anges déchirés cruellement.

Les bombes grondent, la terre saigne,
Et l'humanité, spectatrice, s'est tue.

Les nouvelles de Sasa (french)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant