14 novembre 1617, Palais impérial, Séoul
jeongguk
« À présent, le jeune héritier de la lignée des Park, dirigeants de la province de Busan depuis à présent des lustres, ainsi que les plus puissants du pays, si ce n'est de sang royal. J'ai nommé, Park Jimin, fils cadet du duc Min-Jun, et de sa très respectée femme, la duchesse Soo-Yun » annonce d'une voix forte le baron posté à l'entrée de l'immense salle.Assis sur mon trône, une jambe croisée sur l'autre et mes mains gantées posées sur les accoudoirs, je m'adossai confortablement sur le dossier. Mes chiens étaient sagement allongés au sol, vigilants. Je savais pertinnement que, à la moindre complication, ils seraient bien plus efficaces que les gardes royaux. L'imposante porte en bois incrustée d'or s'ouvrit lentement, tirée par une dizaine d'hommes. Les gardes s'inclinèrent tous bien bas, alors qu'un jeune homme blond absolument magnifique fit son entrée, suivi de près par un homme armé et vigilant.
Attentif, je le laissais s'avancer vers moi dans une démarche chaloupée. Il était trempé et négligé, pourtant ça n'enlevait rien de son charme, au contraire. Sa tenue, des plus provocantes et qui ferait vulgaire sur n'importe quel autre homme, lui allait à ravir, et le rendait affreusement séduisant. Son pantalon de soie fine lui collait à la peau, ne laissant aucune place à l'imagination. Son torse, lui, n'était recouvert seulement d'une fine chemise translucide et désormais ruisselante d'eau qui me laissait le loisir d'apercevoir tout de sa peau lisse et brillante. Décidément, la pluie fait des merveilles. Son cou était caché par un épais foulard noir, seule ombre au tableau réaliste de la pureté face à moi.
Une chaîne où pendaient d'innombrables breloques en or cachait le bas de son visage, même si j'arrivais à apercevoir ses lèvres pulpeuses entrouvertes. Quant à ses yeux... ils étaient d'un vert saisissant, un vert d'eau que je n'avais jamais vu auparavant. Ses pupilles me transpercèrent ; son regard me communiqua toute son animosité. Et, je sus à ce moment précis que cette beauté était mécontente d'être ici, aurès de moi. À l'inverse, lorsque ses orbes se posèrent sur les six bêtes alertes à mes pieds, je me rendis compte que cet homme froid et rebelle avait un faible pour mes chiens qui, pourtant, effrayaient tout mes sujets. Je me mis à sourire en coin, intéressé.
À contrecoeur, Park Jimin s'arrêta devant les quelques marches qui le séparait de mon trône et s'inclina devant moi, baissant pour la première fois ce regard insolant.
« Votre Altesse. Je vous suis reconnaissant de m'avoir invité à faire partie de votre... harem. Je tâcherai de vous faire honneur » grinça-t-il en se redressant, me fusillant du regard.
« Quand à moi, je souris, je vous suis très reconnaissant d'avoir daigné vous déplacer pour venir me contenter... »
« Oh, mon dieu, si vous saviez pourtant Majesté, à quel point j'ai supplié ma famille de ne pas m'envoyer ici... » ne put-il s'empêcher d'ajouter, ses pupilles vertes me défiant.
Alors que des exclamations étouffées horrifiées résonnaient dans tout le palais, je vis du coin de l'oeil ma garde rapprochée esquisser quelques pas menaçants vers le petit rebelle. L'homme qui ne le quittait pas d'une semelle depuis le début dégaîna son épée de son fourreau, et se plaça devant l'audacieux en un éclair. Intéréssé, je haussai un sourcil, et levai l'index. Mes hommes s'arrêtèrent sur le champ, et regagnèrent leur place.
« Vous ne manquez pas d'audace pour vous adresser ainsi à votre souverain, mon cher » le narguai-je, ma main allant nonchalament se poser sur la tête d'Hécate, ma fidèle compagne doberman depuis sept ans.
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𝐼𝑛𝑒̄𝑏𝑟𝑎𝑛𝑙𝑎𝑏𝑙𝑒 𝐶𝑜𝑙𝑜𝑚𝑏𝑒
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