III

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dialogue : russe

——

JONES : Vous avez réussi !

Je quitte le regard de Kay et lèvent les yeux.

Enculé.

JONES : La purge est enfin fini, je suis content de voir les plus coriaces encore parmi nous. Dit-il avec un grand sourire.

Je promet de le tuer.

Je soupire et retourne à ma cellule en boitant. J'entends Jones faire un discours des plus ennuyant.

Je m'approche du miroir et contemple les dégâts. Je prend une grande inspiration mais je finis par craquer.

Faible.

Faible.

Toujours.. faible.

Pas assez forte.

Rien qu'une pauvre fille.. faible.

Je crie de douleur et sèche mes larmes en peu de temps. Je me regarde à nouveau dans le miroir et décide de me soigner.

J'arrache le reste de mes draps et me fais des bandages. Je vois Kay s'asseoir devant moi, le regard vide.

J'entend son souffle pour parler mais aucun song n'en sort.

- Tu n'es pas obligé de me remercier.

Je sens son regard sur moi, je finis mes bandages et la regarde.

- Sois forte. Ou alors tu te feras manger. Dis-je avant de m'allonger.

Je ferme les yeux en l'entendant remonter dans son lit, en reniflant.

Je m'endors après tous ses efforts.

——

GARDE : DEBOUT !!

Je me réveille en sursaut en entendant les bruits provenant de dehors. Kay sort immédiatement pendant que moi je suis plus lente qu'un paresseux.

Je passe mes mains sur mon visage pour me réveiller, je prend en vitesse une serviette et me dirige vers les douches.

Je vois toutes les filles me dévisageaient mais je n'y prête aucune attention.

Je me lave en évitant de toucher mes blessures. J'entends des rires provenir de derrière mon rideau de douche. Je regarde à travers et vois que mes affaires ont disparu.

- Salope.

Je finis de me rincer et sort. Je me regarde dans le seul miroir qui n'est pas casser. Je sors des douches pour trouver les petites morveuses qui m'ont voler.

Je n'ai aucun problème à me balader nue.

Qu'ils admirent.

Je marche à travers toute la prison mais un frisson me parcours le corps quand je tombe nez à nez avec Lev.

Son regard reste plonger dans le mien, il ne détourne pas le regard pour regarder mon corps.

Il enlève sa veste et me la donne. Je l'enfile en continuant de garder le contact visuel. Il s'approche doucement de moi, il caresse ma cuisse gauche tout en s'approchant de mon oreille.

LEV : Un vrai corps de déesse.

Je rigole en mettant ma main sur son cou.

- Dommage que je ne peux pas dire la même de vous. Dis-je avant de continuer mon chemin.

J'entend qu'il reste quelques secondes sans bouger avant de reprendre son chemin. Un grand sourire se dessine sur mon visage.

Mais pourquoi n'est-il pas en haut ?

побегOù les histoires vivent. Découvrez maintenant