побег

IV

dialogue : russe

——

Rien de bien spécial après 3 mois. Je connais maintenant chaque recoin de cette maudite prison.

L'extérieur comme l'intérieur.

J'ai de la chance car j'ai pu faire un tour à l'infirmerie pour mes blessures. Elles commencent à bien cicatriser.

Lev n'est pas réapparu depuis ses 3 mois. Je pense qu'il a dû faire un passage à la pénombre après l'incident du cutter.

Je m'en fiche de toute façon.

KAY : Tu m'écoutes ?

Je sors de mes pensées et la regarde dans l'incompréhension.

KAY : Il y a des rumeurs sur Lev en ce moment.

- Et ?

KAY : Apparemment il n'est toujours pas revenu de la pénombre.

Je joue avec ma purée en écoutant attentivement ce qu'elle me dit. Pendant que j'écoute, une main se pose sur mon épaule.

TINA : Allons parler quelques instants.

Je me lève et nous nous isolons vers la sortie de la cantine.

TINA : Tu veux toujours aider Kay ?

- Je ne compte pas l'aider. Mais je veux en savoir plus sur vous.

TINA : Frappe moi.

- Quoi ?

TINA : Il faut que tu retournes la haut pour voir Jones.

- Minute, si tu peux faire sortir Kay, pourquoi tu ne le fais pas pour toi ?

TINA : Je lui dois un service..

- Je te frappe où ?

TINA : Arrête de parler russe, frappe moi.

Il faut pas me le dire deux fois.

J'attrape ses cheveux et la frappe au niveau de l'abdomen pour qu'elle s'écroule. Je m'accroupis pour être à son niveau.

- J'espère que tu endures bien car je vais te faire la totale.

TINA : Je t'en pris.. Dit-elle en crachant.

Je la traîne et frappe sa tête contre une table en acier. Elle se relève difficilement et je peux voir qu'elle aussi veut me voir morfler.

Je rigole et lui fais un crochet gauche pour ensuite enchaîner avec un coup de genoux dans le nez.

Elle s'écroule mais se relève en essuyant le sang de son nez.

Elle endure bien.

Je commence à bien l'aimer.

Elle réussit à me frapper la côte gauche ce qui me fait gémir de douleur. Elle enchaîne en me frappant au visage. Je réussis à esquiver mais elle est assez rapide.

J'esquive un coup fatale et en profite pour la jeter contre le mur avant de lui faire sa fête.

Elle retombe, la tête en sang, sans bouger.

Les gardiens interviennent enfin et me menotte avant de m'emmener en haut.

JONES : Ma jolie ! Dit-il en me faisant la bise.

À vomir.

Je le regarde avant de cracher sur sa chaussure.

JONES : Je la veut dans mon bureau dans 10 minutes.