Salut ! Moi, c'est Sasha, beau gosse de 21 ans, étudiant en fac. J'aime le basket, ma drogue... et les gros seins, mon kif suprême ! Ouais, je sais, ça fait lourdaud de base de dire ça, mais c'est un fait : je ne sors qu'avec des filles ayant au min...
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⌈Sasha⌋
Je me précipite à la maison. J'espère qu'Elley est là-bas. Le fait qu'elle ne dise rien à personne et ne réponde pas aux appels et messages ne me rassure pas. J'ai besoin de savoir quelle relation elle a entretenue avec ÉlioTamar. Du moins, jusqu'où elle est allée avec lui et si c'est sérieux ou non.
La porte d'entrée n'est pas fermée à clé. Un long soupir de soulagement sort de ma bouche. Je fonce vers sa chambre en constatant que le salon est dans la pénombre. Je devine alors son corps sous la couverture. Je me sens tout à coup plus rassuré bien que je devine que son moral est au plus bas, si elle se cache sous ses draps. Mais pour moi, elle est saine et sauve. C'est tout ce qui compte. Je marche à pas de velours jusqu'à son lit. Elle me tourne le dos. J'ignore si elle dort, mais j'ai besoin de me rassurer davantage et lentement, je me glisse dans son lit et passe mon bras par-dessus sa taille. Enfin, j'attends. Elley ne bouge pas. Sa poitrine se soulève, donc elle va bien.
— Est-ce que ça va ? j'ose lui demander doucement.
Elle reste silencieuse dans un premier temps, puis je la sens craquer et se mettre à pleurer. Je le savais. Ce qu'il s'est passé ce soir, avec Elio et le match, ne passe pas. Je soupire et la ramène un peu plus contre moi.
— Cela ne sert à rien de pleurer, Elley.
— Pourquoi ne m'engueules-tu pas ? J'ai tout gâché ! Je suis vraiment nulle ! Une vraie conne ! Il s'est bien foutu de moi en me cachant son lien avec le basket et en sachant très bien te déstabiliser avec ça.
Elle s'enfonce dans son chagrin tandis que je me désole de la ramasser une nouvelle fois à la petite cuillère.
— Tu n'es pas nulle ! Ce sont les autres qui sont cons. J'ignore votre histoire, mais c'est la faute d'Elio, pas la tienne.
Elle se retourne alors, et je devine ses yeux bouffis, malgré la pénombre.
— Pourquoi ne reconnais-tu pas que j'ai merdé sur toute la ligne ? Tu devrais m'en vouloir comme jamais ! Je t'ai trahi !
Je tente de réfléchir posément pour trouver les bonnes réponses à lui donner.
— C'est vrai, j'étais en colère. Pas parce que tu sortais avec lui, mais surtout parce que je ne l'ai pas deviné. Et puis, ma colère s'est dirigée ensuite sur lui, parce que c'est un enfoiré de première ! Je n'ai pas aimé la façon dont il te considère en t'utilisant contre moi.
— Qu'est-ce qu'il t'a dit ?
J'hésite.
— Elley, ça n'a plus d'importance. Tout ce que j'espère, c'est que tu ne retourneras pas le voir. Il ne te mérite pas !
Elle ne dit rien. J'enfonce le clou pour définitivement taire ses hésitations.
— Il a été odieux nous concernant, Elley. L'équipe, toi, moi...
