Après un orgasme éblouissant, j'étais tellement vidée de mon énergie que Max a du m'emporter jusqu'à la chambre de la maison de la plage.
Presqu'endormie, max me murmure
"- j'ai envie de toi mon amour ... Tu peux encore m'arrêter si tu n'es pas prête" en cajolant à nouveau mon sexe.
Je n'ai ni la force ni l'envie de l'arrêter.
Doucement. Tendrement. Il reprend le bal de ses caresses. Ses mains et sa bouche sont partout sur moi. Est ce que je devrais en faire autant?Ma main se pose d'abord sur son bras. C'est bien son bras. Je connais. Je les ai déjà touché. Je dors souvent la la nuit...
Puis son torse. Il dort souvent torse nu alors je connais ça aussi. Mes mains sont effleurantes. Caressantes.
Il les guide sur lui et cela semble lui faire un effet fou. La tête rejetée en arrière, son visage est deformé par le plaisir. Très vite, il revient à moi et et finit par se positionner entre mes cuisses."- je vais te faire l'amour chérie... Je te promets de ne pas te faire de mal... N'aies pas peur de m'arrêter si il le faut..."
D'un coup de reins il me pénètre. La miriade de sensations qui m'envahit me fait perdre le contrôle. C'est tellement bon, une sensation d'intense plénitude m'envahit. Mon corps s'adapte au sien et je le laisse me guider vers un plaisir extatique.Après ce qui me semble durer des heures, après avoir jouis plusieurs fois, je m'effondre contre lui et il nous enferme dans une étreinte tendre, me murmurant des paroles rassurantes, des mots d'amour... Et je me perds dans ses bras... Pour la première fois.
Plus tard dans la nuit, il se réveilla au grès d'une caresse sur son torse musclé et le foot l'amour une nouvelle fois avant que je suis définitivement dans le sommeil.Le soleil frappant mon visage perturbait mon sommeil alors que pour une fois je dormais bien ... J'avais fait un rêve merveilleux -bien que je ne sois pas capable de m'en rappeler- et je me sentais bien, étrangement bien... une sensation de chaleur, de confort, de plénitude indescriptibles...
Les yeux toujours clos, je me tourne pour échapper à la lumière, laissant mes cheveux retomber sur mon visage, que j'enfonce dans l'oreiller de plumes avant de replonger dans le sommeil.Il y avait quelque chose d'étrange. Je ne sais pas ce qui me faisait dire ça. Pourtant que je me sentais bien, dans un état de plénitude absolu même si, a la réflexion, tout mon corps me faisait mal, perclu de tensions.
Est ce que c'est ça qui m'electrisait la nuque...?
Soudain, quelque chose effleura mon pied et ce fut comme une décharge Dans tout mon corps. Je me retourne avec brusquerie.Ce salaud de Chesterfield. Un grand sourire orne son visage et il a l'air trop ravi pour être honnête. Je baisse les yeux pour suivre son regard.
"- qu'est ce que...?"
"- bonjour?"
"- mais... Max?"Je suis nue. C'est comme si je venais de me faire percuter par un semi-remorque. La douleur dans les muscles. Le corps exposé. La sensation de peau qui colle. Et quelqu'un qui me regarde avec l'air d'un loup près à sacrifier un agneau ...
C'est un bon en arrière de quelques années que je viens de faire. Après une nuit d'horreur à me faire déposseder de mon corps, les trois salauds m'avaient trainée jusqu'au réfectoire du foyer. Quelques mètres de scotch avaient suffit à me bâillonner et m'immobiliser dans une position offerte, couverte de sperme, le corps bleui de leurs coups. Ils avaient fait des photos en ricanant avant de me laisser dans la lueur du petit matin et de rejoindre leurs chambres. Les éducateurs et les enfants m'avaient découverte à l'heure du petit déjeuner et l'humiliation avait été compléte. Et me revoilà dans la même posture, ayant été prise par quelqu'un que je n'ai pas choisi...Je tire l'oreiller pour cacher mon corps souillé, en reculant jusqu'à me retrouver acculée contre la tête de lit.
"- Lou?" Il semble réaliser que quelque chose ne va pas comme il se l'imaginait... Il doit plutôt avoir l'habitude de réveiller des femmes alanguies...
"- je suis pas ... Pourquoi j'ai fait ça? Je me dégoûte... Je suis pas le genre de personne qui... Je n'aurais pas dû, ce n'est pas moi, je n'aurais pas dû..." Une seule souillure n'avait pas suffit? Pourtant je m'étais fait une promesse... J'ai l'impression de mourir sous son regard de Loup."- il m'a semblait que vous étiez d'accord hier..."
Je lui jette un regard humide, le coeur meurtri et encore plus enragé qu'avant...
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2. celui qui doit mourir
ChickLitLouise Valérian n'a qu'une obsession : la vengeance. Quand Max Chesterfield jette son dévolu sur elle... les mâchoires de ce plan infernal vont se refermer sur eux deux et conduire Louise à s'infliger le pire ... la mort est désormais sa seule port...