« ÉGOÏSME, subst. masc.
Attitude ou expression de celui qui parle sans cesse de soi ou fait constamment référence à soi. Synon. amour-propre, amour de soi, égocentrisme, égotisme. »
Lors de la deuxième sélection, l'égoïsme de Nagi Seishiro s'éveilla...
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NAGI X ISAGI – ÉGOÏSME.
NDA : petite remise dans le contexte, ce chapitre se passe entre "it's just me and you, even in a crowded room" et "don't blame me, love made me crazy." L'équipe d'Isagi n'a pas encore affronté celle de Reo.
BONUS.
- Maintenant, zoom pour viser et tapote sur l'écran pour tirer.
Isagi était installé entre ses jambes, le dos contre son torse et les cheveux effleurant son nez. Nagi déposa un baiser d'encouragement sur son crâne, ses pieds montèrent sur ses orteils. L'adolescent se délectait de cette nouvelle exploration, d'apprendre à connaître chaque centimètre de son corps. Chaque recoin, chaque repli, chaque grain de beauté.
Les jolies joues d'Isagi débordèrent de chaleur, sa respiration s'altéra quand la lèvre inférieure du génie glissa sur son oreille, sa langue léchant légèrement son cartilage. Isagi frémit quand un léger soupir s'échappa de leur échange passionnel. Jaugeant ses réactions trop impures, le buteur se tut, honteux.
- C'est rien, Isagi. J'aime te voir comme ça, dit-il étouffant ses paroles dans sa chevelure bleutée.
Nagi aimait encore plus être le déclencheur de ses effets que le garçon ressentait. Et ça lui plaisait d'être le premier à découvrir un Isagi Yoichi tourmenté par les affres de l'amour. Mieux encore, il profitait d'être le seul à pouvoir l'apercevoir hors de ses sens, hors de contrôle. Sur le terrain, il était toujours méthodique et stratégique.
Personne ne connaissait ce Isagi Yoichi. Il était sien, tout entier. Là, il ne pouvait rien calculer. Nagi faussait toutes ses équations une par une. Combien même l'attaquant arriverait à avoir un résultat, ce ne sera jamais le bon. Ce qu'ils partageaient, ça n'avait rien de rationnelle. Ça ne se résolvait pas grâce au math, ou au football.
- Nagi, j'ai perdu.
Nagi se retint de rire. Il ne rigole pas, d'habitude. Si éventuellement, il n'arrive plus à s'arrêter, ça sera trop douloureux. Il avait la flemme d'avoir mal. En conclusion, rire prenait trop sur son énergie, et il s'était habitué à ne tout simplement pas le faire. De toute façon, personne n'arrivait à lui extirper un sourire.
