ESTRELLA MIA

3.

Bonne lecture... ❤️

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La famille, c'est là où commence la vie et où l'amour ne finit jamais.

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CHAPITRE 3

Maison des Mayfield-Hartley
Las Vegas

ROMY

Ma mère sonne à la porte de la maison de mon grand-frère.

Du boucan énorme nous arrive aux oreilles de l'autre côté de la porte. Aramis hurle sans doute sur Isia qui doit faire encore des bêtises.

La porte d'entrée s'ouvre sur Aace, habillé d'une chemise blanche et d'un jean noir. Il a l'air épuisé.

- Vous êtes déjà là ? Soupire-t-il.

- Bah c'était dix-huit heures non ? S'étonne papa.

- Non, c'était dix-neuf heures. Mais bon, c'est pas grave. Entrez. Par contre je vous laisse deux secondes car je sors du boulot, il faut que je me change. Nous dit Aace.

Nous entrons dans leur grosse demeure.

Aramis est la personne la plus fortunée de la famille grâce aux casinos qu'elle a récupéré de son père quand ce dernier est mort, il y a trois ans. Elle est millionnaire, et elle s'y habitue de plus en plus.

Ils vivent dans le luxe absolu, et je ne serai pas étonnée si leurs enfants quittent l'école du jour au lendemain pour partir en pensionnat en Chine.

- Isia, oh ! Tu vas écouter maintenant ! Cri Aramis en s'accroupissant devant sa fille.

Elle lève l'index, et lui ordonne.

- Tu vas aller me mettre ta robe dans ta chambre. Qui t'as appris en rester en culotte, mademoiselle ? Demande Aramis en fronçant les sourcils.

Isia fait la moue mais monte tout de même à l'étage.

Aramis se relève et son regard tombe dans le mien.

- Ah, bonjour ma belle. Me sourit-elle.

Je lui souris aussi tandis qu'elle vient poser ses lèvres sur ma joue.

- T'as l'air épuisée. Ricané-je en voyant la mine de ma belle-sœur.

- Oh, oui. Prend ton temps avant de faire des enfants. Rigole-t-elle.

Elle me contourne par la suite pour embrasser mes parents et Aric.

- Toujours pas de copine, mon grand ? Demande-t-elle à mon grand-frère.

Aric bougonne. Du haut de ses vingt-cinq ans, il n'a toujours pas trouvé chaussure à son pied et ça le fait chier.

- Ça va venir. Gronde mon père derrière lui.

Mon frère redescend dans l'entrée, habillé d'un bas de survêtement noir et d'un tee-shirt blanc, les cheveux mouillés par la douche qu'il a pris.

Il vient tout de suite poser ses lèvres sur celles d'Aramis, naturellement. Avant de venir me prendre dans ses bras.

- T'as grandi mini-pouce dit donc. Ricane-t-il en étreignant ma tête entre ses puissants bras.

Je le repousse, fatiguée par ses paroles lassante à propos de ma taille.