Livai x Reader, ensembles

Chapitre 39

Pdv Livai :

Je l'a fixais quelques secondes, j'ai envie de lui dire toute la vérité. Elle mérite de connaitre toute la putain de vérité. Je ne disais rien, ce fut elle qui brisa le silence.

- J'ai rompus avec Marc. Dit T/p sans laisser ressortir aucune émotion. Ses mots heurtaient mon coeur bien plus que je ne voudrais bien l'admettre.

- Je m'excuse. Dis-je finalement. Elle me regarda déconcertée. Je ne fit pas prier et repris ; Je m'excuse de ne plus être celui que tu as connut dans les bas fonds, mais depuis le jours où on m'avait annoncé ta soi distante mort, rien n'a été pareil pour moi. Je ne savais absolument pas pourquoi je faisais ça, mais je ressentais le besoin de tout lui dire de ne plus avoir de secrets pour elle. Lentement comprenant ma démarche bien que furieuse contre moi, elle se rapprocha de moi glissant ma main dans la sienne. Ma mère est morte quand j'étais petit. Kenny, ou l'homme au chapeau est mon oncle. Il m'a prit sous son aile après la mort de ma mère pour m'abandonner peu de temps après. J'ai du apprendre à survire tout seul. Je volais, tuais pour pouvoir vivre alors que je n'étais un gamin. Son emprise autour de ma main se resserra de plus en plus. J'ai alors rencontrais mes deux meilleurs amis, Furlan et Isabelle. Ce sont les meilleurs amis que j'ai pu avoir. Dis-je en jetant un coup d'oeil aux étoiles en pensant à eux. Ils sont tous deux décédés au sein du bataillon d'exploration. La blonde réduit toute la distance restante entre elle et moi pour me prendre dans ses bras. Je posais ma tête contre le sommet de son crâne en la serrant fermement dans mes bras. J'avais tout perdu. Ma mère, mes meilleurs amis et je pensais il y a encore peu de temps la fille que j'aimais. Mais je t'ai retrouvé T/p, tu es la meilleure chose qu'il pouvait m'arriver et bien que je ne le montre pas j'en ai pleinement conscience.

- Livai.. Dit-elle d'une voix tremblante.

- J'ai besoin de tout te dire.. Dis-je en sentant ma voix se briser peu à peu. Je repris alors mon monologue : Je déteste devoir être distant froid et dur avec toi, mais putain on ne m'a pas donner le choix. Il y a certaines choses que tu sauras très bientôt et c'est donc pour ça que je te dis ça. Je ne veux pas jouer avec toi, je ne veux encore plus te faire du mal. Tu mérites plus que quoiqu'onques d'être aimer dans ce monde, mais putain je crois que je ne suis pas à la hauteur. Dis-je en sentant mes forces me quitté. Nous glissions lentement l'un contre l'autre au sol. Elle prit mon visage en coupe entre ses petites mains. Je détournais le regard, effrayer. Mais personne ne lui résiste, elle me força à la regarder dans les yeux.

- Depuis le temps que j'attends que tu me dises ce que tu as sur le coeur, je crois que je suis servie. Dit-elle en rigolant légèrement. Merci de m'avoir confié tout ça. Livai tu es à la hauteur de tout ce que tu veux mais il faut que tu sois pour de bon honnête avec moi. Je.. je n'en peux plus de tous ces secrets..

- Alors, je vais tout te dire. Dis-je en laissant prendre mon coeur définitivement prendre le dessus. Dès ton entrée dans le bataillon ton père nous a donner des informations précises sur ta sécurité. Il nous a informé le danger que Georgia représente pour toi. Erwin m'a alors ordonner de la tenir loin de toi le plus possible. J'ai été forcé de m'éloigner de toi pour te protéger. Car oui je préfère que tu me détestes plus que tout mais que tu sois en vie. Je comprendrai si tu m'en veux. Dis-je finalement en laissant tomber ma tête au creux de son cou. Elle était sans voix. Elle posa aussi sa tête au creux de mon cou, je sentais des larmes coulaient contre ma peaux. Mon coeur se déchirait me rendant compte de toute le mal que je lui avais fait subir. Je sortais de ma poche le cadeau de noël que j'avais prévu pour T/p. Une bague, je l'a lui glisser sur son annulaire, elle me regarda faire. Je relevais les yeux vers elle, mon regard tomba dans ses yeux bleus remplient de larmes. Elle n'attendit plus une seconde de plus et posa ses lèvres brulantes sur les miennes. Ce n'était pas un baiser comme ceux que nous avions partager avant, celui-ci était sincère. Je me séparais d'elle quelques secondes pour lui murmurer quelques chose à l'oreille : Joyeux noël. Je sellais pour de bon mes lèvres aux siennes et la prit dans mes bras pour la porter jusqu'à sa chambre. Je la déposais sur son lit, je m'apprêtais à repartir dans ma chambre quand elle me tira par la main pour m'attirait vers elle. Nous embrassions passionnément sans prendre le temps de reprendre notre respiration. Je retirais ma chemise définitivement de trop et la serrais tendrement dans mes bras. T/p se redressa quelque peu pour me chuchoter au creux de l'oreille.