𝟶𝟺. 𝙻'𝚑𝚘𝚖𝚖𝚎 𝚊̀ 𝚕𝚊 𝚌𝚊𝚙𝚞𝚌𝚑𝚎

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| Cynthia Alvarez |

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| Cynthia Alvarez |

10h32 Appartement de Cynthia Alvarez

Mes yeux s'ouvrent lentement, aveuglés par la lumière du jour qui filtre à travers les rideaux de ma chambre, inondant celle-ci d'une lumière douce. Je referme les yeux, savourant quelques secondes de plus la chaleur réconfortante de mon lit. Je repense à la soirée d'hier, les images défilent dans mon esprit.

Une partie de moi a envie de se lâcher et de profiter de la vie, de ressentir cette liberté et cette joie sans me mettre de barrière par crainte. Mais une autre partie, plus sombre, me murmure sans cesse que je ne mérite pas d'être heureuse. Je me rappelle toutes ces années où cette voix intérieure me dominait, me répétant que je n'étais bonne qu'à souffrir.

C'est comme si cette voix était gravée dans mon esprit, telle une cicatrice indélébile. Au fil des années, j'ai commencé à croire que c'était réellement ma destinée, que le bonheur n'était pas fait pour moi.

Puis il y a eu ce jour, où j'ai trouvé la force de quitter cette ville de l'enfer, cette maison qui n'était qu'un lieu de douleur.

Cette maison où j'ai grandi, dont les murs ont été témoins d'horreurs indicibles, cette maison où mon âme a été victime d'atrocités inimaginables. Les murs de cette maison m'ont vue passer de l'enfance à l'âge adulte en un claquement de doigts, m'ont vue et entendue supplier qu'on m'ôte la vie pour mettre fin à ma souffrance.

Mais ce matin, quelque chose est différent. Il y a une lueur d'espoir qui brille faiblement, une petite voix en moi qui me murmure que je peux y arriver, que je peux enfin tourner la page et laisser derrière moi les ombres du passé. Même si, au plus profond de moi, je sais que je ne parviendrai jamais à oublier à quel point mon âme a été souillée. Chaque fibre de mon être veut se libérer de ce poids, de ces souvenirs qui me hantent.

Au bout d'un certain moment, je me lève lentement et me dirige vers la salle de bains afin de chasser les derniers vestiges de mon sommeil sous les jets d'eau. L'eau chaude coule sur ma peau, me réchauffant et me procurant un sentiment de réconfort. Je ferme les yeux, savourant ce moment de calme avant que les pensées sombres ne reviennent me hanter.

Après ma douche, je me sèche rapidement et enfile des vêtements confortables. Je me dirige vers la cuisine, où je prépare un bol de céréales. Le bruit des céréales qui tombent dans le bol et le lait qui les recouvre m'apportent une étrange sensation de normalité.

Je m'assois ensuite sur le canapé, mon bol de céréales à la main, et allume la télé. Je zappe quelques instants avant de tomber sur un épisode de Danny Phantom. L'écran s'illumine de couleurs vives, et je me laisse emporter par l'histoire. Je croque une cuillère de céréales, savourant le mélange de croquant et de douceur du chocolat.

La texture croustillante et le goût sucré me procurent un plaisir simple mais intense. Chaque bouchée me permet de m'évader un peu plus, de m'enfoncer dans cet univers animé où tout semble possible.

Nouveau départ pour une nouvelle vie Où les histoires vivent. Découvrez maintenant