Chapitre 12

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Claudia

Plus tard dans l'après-midi, je suis resté dans ma chambre jusqu'à ce qu'Aiden vienne me rendre visite.

Aiden : "Salut, comment ça va, petit cœur ?"

J'ai eu une dispute avec Bianca. Elle semblait penser que je voulais lui prendre son homme, mais tout ce que je voulais dire, c'est qu'hier il était entouré de filles. Elle m'a alors accusé d'être jaloux et de vouloir briser leur relation, ce qui n'était pas du tout le cas. Le matin, elle avait vu Zayn dormir à côté de moi, mais j'ai accepté simplement parce que j'étais à moitié endormi et que je ne savais pas ce que je disais. En plus, il m'avait supplié de le laisser

- "Je comprends, ne t'en fais pas. Je connais Bianca, c'est son caractère. En réalité, elle est folle de mon frère, donc c'est normal qu'elle ne veuille pas qu'il dorme à côté de toi. Pour les autres filles, elle n'a pas son mot à dire, elle doit juste s'y habituer. Zayn fait ce qu'il veut et s'il voit d'autres femmes. En fait, hier, c'était le jour où la sœur de Zayn a été tuée. Les ennemis de son père lui ont envoyé une boîte avec le corps de sa sœur sans vie en lui souhaitant un joyeux anniversaire en avance."

- "Donc ta sœur aussi, ou bien vous avez une autre mère ?" demandai-je.

- "Eh bien, nous n'avons pas la même mère," répondit-il, "ma mère est la deuxième femme de son père, mais il me considère comme son propre frère."

Aiden : "En fait, en temps normal, quand une fille se fait kidnapper, elle pleure et tout. Mais toi, j'ai l'impression que tu t'en fous."

Moi : "Ce n'est pas que je m'en fous, mais il faut savoir que je suis une grande lectrice de Dark Romance, donc dans mon esprit, c'est un peu comme un livre. De toute façon, pourquoi pleurer ? Ça ne changera rien, et cela ne ferait que prouver que je suis faible. De toute façon, il ne se passe rien de mal, j'ai juste l'impression que c'est comme des vacances sans mes parents."

Aiden: "Des vacances, vraiment ? Si Zayn entendait ça, il te ferait vivre un enfer."

Plus tard, j'ai passé l'après-midi avec Aiden. Vers 21 heures, il m'avait ramené des vêtements de rechange et quelques livres pour que je ne m'ennuie pas. Je choisis l'un des livres qu'il m'avait donnés, intitulé "Les Sept Maris d'Évelyne Hugo", et je finis par m'endormir.

Soudainement, Zayn me réveille en me lançant un verre d'eau au visage, me faisant sursauter.

Zayn: "J'ai entendu dire que pour toi, être ici c'est comme des vacances, mais évite de dire ce genre de choses quand tu sais que je surveille tous tes faits et gestes. Je te donne 5 minutes pour te préparer, je t'attends en bas."

Je me lève et m'habille en toute hâte, voyant qu'il était 3 heures du matin. En bas, Zayn portait un pull noir à demi-manches qui mettait en valeur ses abdos, ainsi qu'un jean baggy. Il me conduit dans le garage où plusieurs voitures étaient stationnées. Il choisit une Bugatti Chiron noire, et nous partons à toute vitesse, l'adrénaline montant en moi du coup je décide de sortir par la fenêtre. Après une course folle sur l'autoroute, il m'ordonne de redescendre, car nous sommes sur le point d'arriver.

Nous nous arrêtons près d'une bijouterie de diamants, et Zayn me demande de garder la tête basse pour ne pas être repérée. Je demande ce que nous faisons là.

Zayn: "Tu vas bientôt le savoir, descends."

Il brise la vitrine avec un outil qu'il sort de sa poche, puis saute à l'intérieur. Je le suis, et il m'assure que ce sera mon seul cambriolage, me permettant de choisir ce que je veux. Nous nous retrouvons poursuivis par la police, La poursuite avec la police a été intense. Alors que nous quittions la bijouterie, les sirènes hurlaient déjà au loin. Zayn a démarré la voiture avec une rapidité féroce, slalomant entre les rues sombres pour échapper aux voitures de patrouille qui nous suivaient de près.

La Bugatti rugissait sur l'asphalte, bondissant d'une voie à l'autre, tandis que les gyrophares des voitures de police clignotaient derrière nous. Zayn semblait calme malgré la tension de la situation, gardant un sang-froid impressionnant alors que nous évitions de justesse les barrages dressés par les forces de l'ordre.

Les policiers semblaient déterminés à nous arrêter, ce qui nous a obligés à prendre des risques insensés pour échapper à leur traque. Nous avons zigzagué à travers les rues étroites, plongé dans des ruelles sombres et brûlé des feux rouges, le rugissement du moteur noyant les sirènes stridentes qui nous poursuivaient sans relâche.

Finalement, grâce à la vitesse et à l'habileté de Zayn, nous avons réussi à semer nos poursuivants. Nous sommes rentrés chez lui dans le silence, le frisson de l'excitation de la poursuite laissant place à une atmosphère tendue mais presque euphorique, mêlée à un soupçon de peur du danger que nous venions de défier

dans le garage, je le remercie pour l'expérience, malgré mon état de choc.

Moi: "Merci, franchement, je ne pense pas que j'aurais jamais fait une chose pareille, surtout que mon père est connu."

Zayn: "Ne t'inquiète pas, de toute façon, c'était la bijouterie de nos ennemis. Attends, j'aimerais que tu me donnes le collier que tu as pris."

Je lui remets le collier, et il me demande de me tourner. Il place délicatement le collier autour de mon cou.

Zayn: "C'est pour me faire pardonner pour ce matin," chuchote-t-il avant de disparaître dans la maison.

Bouleversée par la soirée, je retourne dans ma chambre attribuée et m'efforce de retrouver le sommeil.

Coucou j'espère que le chapitre vous aura plu n'hésitez  pas voter et à donner votre avis

L'enlèvement PrésidentielOù les histoires vivent. Découvrez maintenant