Chapitre quatre 

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Claudia
En effet, ce fichu Jordan m'a réveillé, mais plus j'y réfléchis, plus je me dis qu'il a bien fait. C'est le moment idéal pour me venger de ce prétentieux de Pedro. Il faisait nuit, probablement trois ou quatre heures du matin. Le moment parfait. J'ai décidé de quitter la chambre. Il me restait à trouver la cuisine pour prendre un couteau, puis à repérer la chambre de Pedro.

Je suis descendu, sachant que la cuisine se trouvait en bas. Bingo, elle était là. J'ai fouillé les tiroirs à la recherche d'un couteau. Une fois que j'en ai trouvé un, j'ai décidé de ne pas faire de bruit pour ne pas compromettre mon plan. Au deuxième étage, il y avait une pièce au fond du couloir, probablement sa chambre. J'ai décidé d'y entrer.

Et voilà, je l'ai trouvé, endormi dans son lit. Mon pauvre, s'il savait. À côté de son lit, il y avait aussi son arme, posée sur la table de nuit. J'ai décidé de la prendre et de déposer le couteau plus loin.

Après avoir discrètement pris l'arme et écarté le couteau, je me suis retrouvé près du lit de Pedro, le fixant alors qu'il dormait paisiblement. La soif de vengeance me dévorait, mais je devais faire preuve de prudence pour que mon plan ne tourne pas mal. Pour éviter de le réveiller, j'ai décidé d'appuyer sur la gâchette, mais soudain, j'ai réalisé qu'il était éveillé et me regardait avec un sourire en coin.
- Pedro : "Allez, vas-y, tire. Qu'attends-tu ? Vas-y, tire-moi dessus."
- Moi : "Tais-toi ! Peut-être un dernier souhait ?" ai-je dit avant d'appuyer sur la gâchette, mais rien ne s'est produit. J'ai tenté une deuxième fois, toujours sans résultat.

- Pedro : "Oh, mon Dieu, tu es vraiment naïf. Tu pensais sérieusement que j'allais laisser mon pistolet chargé sur ma table de nuit ? Cette maison est pleine de cartes. Qui me dit que je n'ai pas un espion parmi eux ? Tu pensais réellement que je ne me réveillerais pas dès que tu as monté les escaliers ? Je suis réveillé depuis un moment."

La situation prenait un tournant inattendu, et j'étais maintenant confronté à un Pedro bien plus astucieux que je ne l'avais imaginé
Face à la réalité que Pedro était bien éveillé et avait prévu mon arrivée, la tension dans la pièce était palpable. Pedro continuait de sourire, visiblement satisfait de m'avoir pris au piège.

Pedro : "Tu vois, on ne sous-estime pas un adversaire, surtout dans ce genre de situation. Maintenant, qu'est-ce que je vais faire de toi ?"

Je me suis retrouvé dans une situation délicate, mes projets de vengeance anéantis par cette tournure imprévue d'événements. Pedro était un mafieux redoutable, tandis que j'étais la fille du président, capturée par ses hommes. L'animosité entre nous était tangible, et je savais qu'il était capable de tout.

Il était impitoyable, et face à cette réalité, j'ai décidé de crier.

Claudia : À l'aide ! Ahhhhh !"

PEDRO :Bon sang, tu es complètement folle ! Qui pourrait bien venir à ton secours ici ? Tu es chez moi, entourée de mes hommes, et tu crois vraiment qu'ils viendront me trahir pour sauver une fille comme toi ?"

La pièce était remplie d'un lourd silence après mon cri, et il était clair que Pedro n'avait pas tort. J'étais dans une situation précaire, piégée chez lui, avec ses hommes prêts à obéir à ses ordres. La confrontation était tendue, mais je devais réfléchir rapidement à un plan pour m'en sortir.

Claudia : "Pedro, il doit bien y avoir une raison à tout ça. Pourquoi m'as-tu kidnappée ? Qu'est-ce que tu veux ?"

Pedro semblait considérer ma question, puis il se leva et se dirigea vers une grande fenêtre donnant sur la nuit étoilée.

L'enlèvement PrésidentielOù les histoires vivent. Découvrez maintenant