L'enlèvement Présidentiel

Chapitre 14

Claudia

Alors que je tente de m'endormir, le son apaisant de la pluie emplit mes oreilles. Contrairement à d'autres, j'apprécie la pluie, surtout lorsqu'elle m'entoure dans la chaleur de mon lit avec une tasse de chocolat chaud et un film. C'est mon loisir favori. J'aime aussi sortir pendant la pluie, cela me détend. Cependant, ma phobie de l'orage persiste. Rien que son écoute me terrifie, et il m'est impossible de trouver le sommeil pendant un orage. Cette nuit, la malchance s'abat sur moi, car l'orage gronde, et ma peur atteint des sommets, me faisant presque trembler. Je sais que je ne peux pas sûrmontrer cette vulnérabilité si personne n'est à mes côtés. Ainsi, je prends la décision de quitter ma chambre, de monter et de frapper à la porte de Zayn, bien que cela puisse sembler étrange étant donné qu'il m'a kidnappé. Cependant, c'est mon dernier espoir. Révéler ma faiblesse à mon ennemi est risqué, mais c'est ma seule option. Il ouvre la porte.

Zayn : Qu'est-ce que tu fais ici, Raiponce? Et pourquoi trembles-tu?

Moi : Puis-je rentrer, s'il te plaît?

Zayn : Non, et puis quoi encore? Tu veux dormir à côté de moi?

Moi : Oui, c'est exactement ce que je venais te demander.

Zayn : Tu plaisantes, n'est-ce pas?

Moi : Non, je suis sérieuse. J'ai peur de l'orage et je ne pourrai pas dormir. Peux-tu me laisser entrer?

Zayn : Tu crois vraiment que c'est mon problème, Raiponce?

Moi : Je t'en prie, juste cette fois.

Zayn : Et qu'est-ce que j'y gagne?

Moi : Eurk, je ne savais pas que tu avais des pensées de ce genre, espèce de pervers.

Zayn : Non, pour ça, ne t'inquiète pas. Tu es bien trop moche pour me séduire.

Moi : Si tu le dis, puis-je entrer?

Zayn : Fais comme chez toi.

Alors que je m'installe timidement à côté de Zayn, la tension entre nous est palpable. L'atmosphère chargée de l'orage résonne dans la pièce, mais étrangement, je me sens en sécurité à ses côtés. Il jette un regard énigmatique dans ma direction.

Zayn : Tu es vraiment effrayée par un peu d'orage?

Moi : C'est ma faiblesse, je suppose.

Zayn : Intéressant. Peut-être que tu es moins ennuyeuse que je ne le pensais.

Alors que les éclairs illuminent la pièce, nos regards se croisent, créant une connexion étrange entre nous. Dans ce moment d'intimité forcée, je réalise que notre relation prend un tournant inattendu, évoluant de kidnappée à une alliance étrange contre la peur.

La pluie tambourine doucement contre les fenêtres, créant une symphonie de sons apaisants. Zayn, d'ordinaire imperturbable, semble plus vulnérable dans cet instant. La tension se dissipe lentement, laissant place à une compréhension tacite entre nous.

Moi : Merci, Zayn.

Zayn : Ne t'emballe pas. C'est juste parce que je ne supporte pas les pleurnicheuses.

Au fil de la nuit, entre les éclats de tonnerre, nous partageons des moments de calme, créant une étrange complicité. Peut-être que l'orage a apporté quelque chose d'inattendu, une pause dans notre jeu de chat et souris. Le début d'une énigmatique connexion entre ennemis devenus temporaires alliés.

Les heures passent, l'orage s'apaise, et je me surprends à apprécier cette trêve inattendue avec Zayn. Dans le silence post-tempête, la tension entre nous s'estompe peu à peu. La pluie, qui avait été mon ennemie quelques heures plus tôt, devient la mélodie apaisante qui accompagne nos échanges.

Zayn : Bon, l'orage semble avoir perdu son pouvoir de te terrifier.

Moi : Peut-être que c'était ce dont j'avais besoin, d'affronter ma peur.

Zayn lève un sourcil, apparemment surpris par ma réponse. Cette nuit, entre l'obscurité et les éclairs fugaces, émerge une connexion étrange. Peut-être que nous sommes tous les deux plus complexes que ce que nos rôles respectifs laissaient paraître.

Le silence s'installe, mais cette fois-ci, il est différent. C'est un silence confortable, pas gênant. Soudain, Zayn rompt la quiétude.

Zayn : Tu sais, ce n'est pas que j'apprécie ta présence ici.

Moi : Oh, je ne m'attendais pas à une déclaration d'amour, Zayn.

Zayn : Évite les sarcasmes. Je veux juste dire que tu n'as pas à me remercier. C'était juste... une coïncidence.

Malgré sa tentative de rester distant, quelque chose dans son regard trahit une certaine hésitation. Peut-être que cette nuit pluvieuse a changé quelque chose entre nous, même si ni lui ni moi ne sommes prêts à l'admettre.

Zayn : Si l'orage reprend, tu ferais peut-être mieux de rester ici. On ne sait jamais.

Moi, surprise par sa suggestion : Vraiment?

Zayn : Ça vaut mieux que de retourner affronter seule tes craintes. Puis, je ne voudrais pas que tu t'imagines des choses, c'est juste pour cette nuit.

Et ainsi, entre les gouttes de pluie, une proposition inattendue flotte dans l'air. Peut-être que la tempête a non seulement apaisé mes peurs, mais a également ouvert une porte vers un territoire inexploré entre nous.

Coucou.  J'espère que ce chapitre vous aura plu. N'hésitez pas voter. Merci