𝑰𝑰𝑰.❧ 𝑺𝑻𝑨𝑹𝒀𝑨

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Coucou mes stars, comment vous allez ?

Je vous laisse avec ce chapitre qui est pour l'instant un de mes préférés

je ne sais pas vraiment pourquoi d'ailleurs...

En tout cas j'espère qu'il vous plaira autant qu'à moi !!

Bonne lecture et n'oublier pas de voter et de commenter ça me fait super plaisir <3





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🎵𝑫𝒊𝒔𝒄𝒐 𝑰𝒏𝒇𝒆𝒓𝒏𝒐, 50 𝑪𝒆𝒏𝒕🎵

16h58.

S'il n'est pas là dans les deux minutes qui suivent, ce clochard d'Archibald n'aura qu'à aller se faire voir. Je sors tout juste d'un examen que je suis persuadée d'avoir ratée mais à l'heure actuelle, c'est le cadet de mes soucis.

D'autant plus qu'il ne comptera pas pour la validation de mon semestre.

Assise sur un banc face à la route, mes dents ne cessent de claquer entre elles tandis que mes membres refusent d'arrêter de trembler à cause de l'air frais qui les fouette depuis vingt bonnes minutes déjà. J'essaye de faire abstraction de cette sensation désagréable en me disant que grâce aux relations du blondinet, nous pourrons peut-être enfin mettre la main sur ce salopard qui gâche la vie de Jenny depuis plusieurs mois maintenant.

16h59.

Aucun sacrifice n'est trop grand pour Golden Girl mais ça me fait tout de même quelque chose de me dire que j'ai besoin de Scott Archibald. Rien que le fait de matérialiser ces quelques mots dans mon esprit me donne envie de gerber. Tandis que certain aime m'appeler la princesse des quartiers Sud, Archibald est surnommé le Prince de la haute Société.

Autant dire que nous n'avons rien en commun.

17h00

Aucune Berline noire en vue, on dirait bien que monsieur est en retard. Il ne peut même pas jouer la carte de l'ignorance étant donné qu'il a répondu à mes messages à peine dix minutes après les avoir reçus. En tant que personne extrêmement clémente et tolérante, je lui accorde cinquante-neuf secondes de plus.

Quelle bonté d'âme, je ne me reconnais presque pas.

Lorsque que mon seuil de tolérance est atteint et que je m'apprête à m'en aller, la fameuse Berline noire déboule en trombe dans ma direction, menaçant de renverser tous les piétons sur son passage.

Je me demande où est-ce qu'il a dégoté son permis celui-là mais ce n'est pas glorieux.

Lorsqu'il arrive à mon niveau sans se soucier de toutes les insultes qui fusent dans son dos de la part de piétons qui viennent littéralement de frôler la mort, il baisse sa vitre et m'affiche un sourire glorieux. Rien que de me dire que je vais devoir collaborer avec ce bon à rien de fils à papa me fait déjà mal au crâne.

– T'as vu ? Je suis à l'heure.

– Tu veux une médaille ? Ouvre la portière, il caille dehors

Il s'exécute, toujours ce sourire insupportable scotché aux lèvres. Je m'installe à côté de lui sur le siège passager sans lui lancer un seul regard.

– T'es pas aussi coriace que je le pensais en fait, t'as pas mis tant de temps que ça à accepter.

S'il savait.

HEART FIGHTING [EN PAUSE]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant