Chapitre 2 : Tout doucement

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" Solitude vaut mieux que mauvaise compagnie. "

Il en fait trop beaucoup trop. Ses yeux aussi vide qu'une boîte de conserve usée ne m'atteint pas plus que ça. J'en ai vue des personnes tel que lui, bien plus d'une fois. Des personnes qui se croient tout permis, hautain, insupportable, oui.

- Navrée de te décevoir mais je n'ai sans aucun doute aucun ordre à recevoir de toi. Je suis un agent aussi compétent que toi. Tu devrais le savoir d'après ce que j'ai pu comprendre. Je me désintéresse de lui, et porte toute mon attention sur mon portable.

- Ah oui je vois, c'est pour ça que j'ai entendu parler de ton exploit avec ta-

Je ne lui laisse le temps de terminer sa phrase que je me lève d'un bon, et élance ma main sur sa joue gauche qui ne tarde pas à devenir rougeâtre. Pour qui ce clodo se prend. Je ne sais pas si je suis en colère contre lui ou contre ma mère qui lui a fait parvenir cette information. Je sais que c'est elle.

- Tu vas trop loin. Je ne tolérerai plus ce genre de discours. Dis-je le regardant porter sa main à sa joue aussi rouge qu'une tomate bien mûre.

Pendant qu'il assimile ce qui vient de se produire, je change de classe. J'aurais préféré un avion commun, plutôt qu'être dans cette avion privé avec lui.

Suis-je allé trop fort avec lui ? Pas assez je dirais, ils ne savent pas ce qu'il s'est passé là bas pourtant ils osent tout de même colporter tout et n'importe quoi, juste pour être intéressant une seule fois dans leur triste vie. J'en peux déjà plus, pour l'instant tout ce que je veux c'est me reposer dans ma chambre d'hôtel, finir cette mission le plus vite possible et m'en allé loin, loin d'ici.

***

Depuis ce qui s'est passé, je n'ai plus vue une seule fois la tête de cette imbecile impoli. J'ai pris mon temps de lire les informations à savoir, et c'est exactement le genre de mission que je déteste. Il n'y a même pas toute les informations indispensables, nous allons donc devoir faire un détour avant d'aller à l'hôtel. Misère.

- Mademoiselle Mills, nous allons atterrir. Dit une voix familière.

- Merci Edwards. Et je t'ai déjà dit de m'appeler par mon prénom, on se connaît depuis bien assez longtemps.

- Vous restez ma supérieure. Il me sourit et s'en va.

Je place les dossiers éparpillés, à l'intérieur de mon sac à dos en attente de l'atterrissage.

Enfin les pieds sur terre. Géorgie, c'est ici que c'est déroulé ma première grosse mission. Le bruit d'une de mes valises se frappant par terre me sort de mes pensées aussi tôt. Étonné par ce que je vois, j'enlève mes lunettes de soleil.

L'homme au regard glacial que j'ai vue plutôt dans l'avion n'était plus le même. Il était en train d'aider cette employée quelconque.

- Vous ne vous êtes pas fait mal ? Laisser moi vous aidez. Il se courbe alors afin d'aider l'employé à soulever la valise.

Mais qui est-il ? Il ne sourit pas en retour à l'employé qui ne cesse de le remercier mais reste généreux, impressionnant. Ce double visage lui va très bien, je n'avais pas remarqué tout à l'heure son signe sous son œil en amande tellement j'étais obnubilé par son tatouage au cou. Je suis sûre et certaine que ce genre de choses qui pourrait permettre de nous identifier est interdit dans notre agence.

- Tu te demande si ce serait plus équilibré une autre marque de main sur ma joue vierge ?

Argh, l'arrogant est de retour. Je ne m'étais pas rendue compte que je le fixais alors qu'il s'approchait de moi. Je m'en veux de l'admettre, mais il ne mérite pas du tout son physique.

- Mademoiselle, nous sommes près à partir ! S'écrit le chauffeur.

Je monte à l'intérieur, mais nous ne démarrons pas encore. Mon coéquipier vient parler au chauffeur.

- Monsieur, vous ne montez pas ? Nous allons être en retard sinon.

- Hum. Il ne répond pas tout de suite. Il se tourne dans ma direction et conclût. Non, ça ira, je préfère attendre mon chauffeur personnel. On vous rejoindra sur place.

- Bien. Dit le chauffeur en démarrant la voiture teintée.

Son chauffeur personnel ? Il m'a regardé comme si le fait que je sois là le perturbait. Quel arrogance, je ne suis pas sûre de réussir à voir plus loin que son culot.

Whatever happens Où les histoires vivent. Découvrez maintenant