Je m'appelle Max, je suis un jeune garçon aux cheveux bruns. Je vis seul avec ma mère, mon père étant mort lorsque je n'avais que 4 ans ; j'en ai 14 à ce jour ; je n'ai pas tellement d'amis à cause des règles et du fait que je ne souhaite pas devenir chasseur comme tous les autres enfants de la ville, ils me trouvent bizarre et je les trouve débile à tous vouloir la même chose sans se poser de question.
Ce soir est un soir de pleine lune, comme il y en a déjà tant eu, elle est particulièrement brillante ce soir mais je n'y prête pas attention. Les chasseurs vont renouveler leur numéro comme à chaque pleine lune. La sirène d'avertissement sonna à 18h comme à chaque fois, j'y suis habitué.
- Allé ! À la cave !
Ma mère chantonne comme si il s'agissait d'un jeu.
Nous descendons donc à la cave et attendons que le temps ce passe et d'entendre l'alarme de fin de la fin. L'atmosphère finis par devenir pesante au fur et à mesure que le temps passe sans que la sirène ne retentisse. Au bout d'une demi-heure nous commençons à entendre du bruit venant de l'extérieur, nous commençons par croire à des cris de joie signifiant la fin du combat, mais à bien les écoutés, ces cris sont tout sauf joyeux, ils sont remplis de peur et d'agonie. En tendant l'oreille nous pouvons également distinguer des rugissements macabres. Une alarme vint se joindre aux cris et aux rugissements, mais pas l'alarme habituelle, pas celle marquant la fin de la chasse, celle qui se fait entendre est un son strident qui pourrait percer des tympans si elle n'était qu'un tant soit peu plus fort.
Ma mère ouvrit la porte de la cave en me trainant dans les escaliers en silence, arrivé en haut, avant d'en sortir elle me chuchote :
- Nous devons rejoindre au plus vite la forteresse du roi, c'est notre seule chance de survivre aux loups » la peur est clairement audible dans sa voix.
Nous arrivons donc dans le salon, le silence était revenu, un silence très pesant et stressant. Les vitres des fenêtres ont volé en éclat lors de l'attaque et nous pouvons donc apercevoir la rue, une rue de nuit, grise et ensanglantée, les cadavres des habitants, de nos voisins et des chasseurs gisent au sol. Le spectacle est macabre et me donne la nausée rien que d'y penser, ce sentiment est affreux, malgré le fait que je n'avais aucune affinité avec les autres villageois je sens une grande tristesse mêlée a la peur et l'angoisse m'envahir. Ces corps méconnaissable étaient la preuve de la cruauté de nos envahisseurs.
Ma mère ouvrit lentement et silencieusement la porte d'entrée vérifiant des deux cotés de la rue que celle-ci était déserte et que l'envahisseur n'était pas dans les parages. Après avoir vérifié au moins trois fois elle se retourna pour me faire face, son visage livide témoignait de l'horreur du spectacle ensanglanté présent dans la rue, malgré tout elle essayait de paraitre calme et rassurante. Elle me fit signe que la voie était libre et sortit, je la suivis quelques secondes plus tard et me retrouva juste à coté d'elle. Elle ne bougeait plus, elle était comme paralysée par la peur et ne réagis pas quand je l'appelai pour essayer de la sortir de sa transe. Je tournai la tête dans la direction où elle semblait regarder et me pétrifia de terreur à mon tour, c'est là que je découvris que tout les contes qui nous ont été appris, que toutes les légendes et les dires des chasseurs étaient vrais. En face de nous se trouvait un énorme loup se tenant debout sur sûr ses pattes arrières, un loup garou...
Ma mère sembla enfin sortir de sa transe et reprendre ses esprits, des larmes lui coulaient des yeux alors qu'elle se tournait vers moi. Elle avait perdu son semblant de calme qu'elle s'était forcée à garder jusqu'à maintenant. Elle me prit par les épaules pour me forcer à lui faire face et à sortir de ma transe. Elle me hurla quelque chose que je ne compris pas la première fois, je ne l'entendis clairement que la deuxième fois :
- Cours aussi loin que tu le peux et ne te retourne surtout pas !
Elle me poussa dans la direction opposée au loup garou et m'ordonna de courir. Je courus le aussi vite que je le pu, à cause de la peur j'étais déjà essoufflé. Le cri de ma mère résonna pendant quelques secondes seulement mais dura une éternité dans ma tête, je ne me retournai pas pour deux raison, la première était que ma mère m'avait dit de ne pas le faire et la deuxième était la peur de la voir allongée là, au milieu de la route, le corps en lambeau, cette idée m'étais inimaginable et inconcevable. Je continuai donc à courir, la forteresse royale commençait à se montrer. Une petite lueur d'espoir sembla apparaitre dans mes yeux, mais elle fut de brève durée, elle disparut totalement lorsqu'un loup apparut, me bloquant la route. J'étais coincé, impossible de passer. Malgré ma torpeur je ne pu m'empêcher de remarquer la lueur spéciale présente dans les yeux du loup, une étrange lueur dorée... attend... on nous à déjà parlé de ça à l'école...
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A La Pleine Lune
Fantasyun jeune garçon vivant dans un village de chasseur se voit découvrir qu'il est en réalité un loup garou et rejoint une grande école, mais sont-ils vraiment ses alliés ? des amitiés et des histoires d'amour ? peut-être