De tous les professeurs présents dans la cafétéria le jour de l'assaut, il ne reste que Frederick qui à du être porté d'urgence à l'hôpital. Nous supposons qu'il a été épargné par erreur car quand nous l'avons retrouvé, c'est à peine s'il respirait, nous l'avons tout d'abord supposé mort jusqu'à ce que les secours arrive et l'examine. C'est seulement aujourd'hui qu'il se réveille. Je venais d'arriver à l'hôpital où Arthur m'attendais :
« - Comment va-t-il ?!
- Il y a eu quelques complications après son réveil, des troubles de la mémoire et quelques problèmes de comportement qui en ont découlés. Mais nous avons évité le pire, maintenant son état a été stabilisé, il ne se souvient pas de tout mais sa reviendra petit à petit.
- donc il s'en sortira c'est bon, il n'aura pas de séquelles ?
- nous ne pouvons pas être sûr qu'il n'en gardera aucune séquelle mais c'est un loup robuste tu sais. »
Tout le reste de l'après-midi je le passai dans la chambre d'hôpital de Frederick à attendre la fin des examens qu'ils lui faisaient passer. Pendant l'attente je ne pouvais pas m'empêcher de penser à tous ces morts et ces blessés, toutes ces personnes qui ont perdus leurs amis et même leur famille sous leurs yeux. Frederick à eu énormément de chance. Certaines des personnes amenées à l'hôpital y sont mortes et certaines autres personnes en ont subis de plus ou moins graves répercutions mentales, des suicides sont également à déplorer. Bilan final de cet événement ainsi que de ses répercutions : 23 morts, 35 blessés mentaux ou physique, et toujours 1 disparut. L'hôpital a finis par être débordé.
Vers 20h je quittais l'hôpital pour aller diner avec Pierre comme tous les jours. Finalement, l'hôpital n'est pas si loin de l'académie, les deux bâtiments sont espacés de seulement 5 minutes à pied en passant par la forêt. En arrivant à l'académie je pris le chemin de sa cellule. J'ai eu beau essayer de les raisonner ils ont refusé de le sortir de sa cellule et de lui donner une chambre, ce qui finalement est plutôt bizarre. Sur le chemin menant à sa cellule j'entendis des voix au loin et me cacha donc avant l'angle menant à la source de ces voix. J'espionnais donc une conversation entre Arthur et deux autres personnes que je ne reconnu pas mais qui me semblaient tout de même extrêmement familières malgré le fait que je ne voyais pas leurs visage, les deux personnes étaient encapuchonnées. Arthur était entrain de parler :
« - Le plan a marché à ravir ! Je ne m'attendais pas à ce qu'il soit si facile à entuber !
Je commençais sérieusement à me demander de qui ils parlaient lorsque l'une des deux autres personnes prit la parole :
- Il croit toujours que j'ai disparut ?
La personne se mit à ricaner assez fort pour que je l'entende, la deuxième personne pris la parole :
- Oui, il est toujours persuadé que « Léa » a disparut, je n'ose à peine imaginer sa réaction lorsqu'il découvrira que « Léa » n'existe pas et qu'il s'agit en réalité de vous madame...
Les deux personnes se mirent à rigoler de plus belle. Alors que je comprenais de plus en plus de qui il s'agissait les deux personnes enlevèrent leurs capuches pour me laisser découvrir avec stupeur de qui elles étaient. Sous les capuches les visages que je découvris étaient ceux de Léa ainsi que de la chuchoteuse de loup. La chuchoteuse repris la parole :
- j'aimerais tout de même récupérer l'esclave de madame, pas qu'il soit unique, mais celui-ci est particulièrement docile une fois sous contrôle.
Arthur se mit à réfléchir mais répliqua plutôt rapidement :
- Bien entendu, mais demain. Là il doit être entrain de manger en compagnie de Maxime comme tous les jours à la même heure. »
J'en avais assez entendu, je rebroussais chemin pour emprunter un autre chemin menant à la cellule. Tout le long du chemin je ne pus m'empêcher de penser que toutes ces morts étaient voulues et qu'elles n'ont pas été voulues par n'importe qui, elles ont été voulues par celle pour qui je m'entrainais sans relâche dans le seul but de la sauver, cette pensée me hantait. Je fis irruption dans la cellule de Pierre avec un tel affolement qu'il me dévisagea pendant les secondes qui suivaient avant que je ne dise dans une voix quasiment inaudible :
« - Ils nous ont mentis... »
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A La Pleine Lune
Fantasyun jeune garçon vivant dans un village de chasseur se voit découvrir qu'il est en réalité un loup garou et rejoint une grande école, mais sont-ils vraiment ses alliés ? des amitiés et des histoires d'amour ? peut-être