Chapitre 5 (Max)

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Je passai le mois suivant à l'école des loups. Je la nomme ainsi car aucun humain ni aucun autre être vivant à l'exception de loups et de loups uniquement. Bref, durant ce mois j'appris beaucoup de choses et rattrapa le retard que j'avais accumulé du fait de mon inconnaissance de l'existence même des loups garous jusqu'à mes 14 ans. Durant les premières semaines j'en appris beaucoup sur la hiérarchie des loups qui est divisée en trois espèces différenciables d'après la couleur de leurs yeux :

Plus faibles --> Oméga --> yeux jaune pâle

Intermédiaires --> Beta --> yeux doré brut

Plus forts --> Alpha --> yeux doré scintillant

J'ai donc appris que je faisais partis des Alphas et que la réaction exagérée des deux frères était dut à la rareté et de la puissance de mon espèce. Mais à cause de ce titre la vie n'était pas toujours simple, la majorité des autres loups de rang inférieurs (c'est-à-dire la grande majorité de l'école) ont peur des Alphas, il faut dire que se ne serais pas la première fois que des Alphas se révoltent pour prendre le contrôle de l'école. Nous ne sommes que deux Alphas dans l'école, nous sommes devenus rapidement amis. Elle s'appelle Léa, a le même âge et est victime des mêmes discriminations que moi. Nous sommes dans la même classe et faisons donc la majorité des choses ensemble : les repas, les activités, les récréations, bref tout.

Aujourd'hui c'est mon premier cours de métamorphose, j'y ai appris que la hiérarchie des loups n'est pas fixe, les loups peuvent monter en grade. Mais une question me trotte en tête, comment ?

Je lève la main et dit :

-Mais comment monter en grade ?

La professeure me regarda avant de répondre avec le plus grand des calmes

-En dévorant un loup d'un rang supérieur au siens bien entendus, quoi d'autre

J'eu un haut le cœur en entendant le calme spectral avec lequel elle évoquait cette acte cruel et horrible. Après quelques minutes la sensation me passa et je pus de nouveau me concentrer sur ses explications à propos de la métamorphose en loup. L'heure précédent la pause midi nous nous entrainâmes sans relâche avec Léa, c'est tout nouveau pour nous mais nous y sommes arrivés correctement au bout de seulement 30 minutes. Mais la professeure nous prévint que les premières transformations volontaire limite vachement nos forces dut à la nouveauté de la forme de loup pour notre corps.

Le cours se termine et nous nous dirigeons dans la direction du réfectoire. Sur le trajet nous ne faisons que nous réjouir de pouvoir enfin nous transformer sur commande. Mais juste avant d'atteindre le self un grognement se fais entendre, il provenait clairement du fond du couloir qui séparait le réfectoire des élèves de celui des professeurs. Tout le monde regardait au même endroit. Le temps sembla s'écouler aux ralentis, durant les secondes qui suivirent la tension était palpable dans tout le réfectoire, tout le monde était silencieux. Un loup d'un noir aussi profond que le néant fis son apparition à l'embrasure de la porte, ses yeux étaient rouge, un rouge profond, aussi immaculé que des pétales de rose fraichement cueilli. Le loup était calme et dégageait une aura pacifique contrairement à la femme qui venait tout juste de faire son apparition aux côtés du loup. La femme était grande et possédait une longue chevelure d'un noir charbon, elle était pâle et possédait des yeux rouges également mais contrairement à ceux du loup ils sont d'un rouge sang et glaçant et son aura est menaçante. La femme se baissa au niveau de l'oreille du loup et y chuchota quelque chose ; tout à coup le loup perdit tout son calme et l'aura pacifique qu'il dégageait disparut. Le loup s'élança dans le réfectoire des professeurs. Je suppose que les professeurs n'avaient jusqu'ici pas remarqué les intrus d'après leur premiers cris qui étaient pleins de surprise. Les cris devinrent vite affolés et empli de peur, puis le silence vint, un silence pesant et empli d'inquiétude et d'incertitude. Le loup revint vers la grande femme avec des crocs recouverts de sang. L'horreur emplis de nouveau le réfectoire quand la femme se baissa de nouveau au niveau de l'oreille du loup aux yeux de rubis qui se tourna cette fois ci dans notre direction. Durant une seconde j'ai bien cru qu'elle lui avait juste dis de nous surveiller, mais cette espoir me quitta quand il s'élança sur les élèves en grognant.

Les cris de terreur mélangée à ceux de douleur de ceux qui se faisaient attaqués en première ligne s'élevèrent dans le réfectoire et la panique générale prit le dessus...

A La Pleine LuneOù les histoires vivent. Découvrez maintenant