Et me voilà trois jours plus tard, dans le cockpit d'un petit avion privé, en pleine nuit, à m'impatienter pour mon départ précipité en toute discrétion...
J'ai prévu ma porte de sortie il y a des années. Le geste désespéré d'adams m'avait fait réfléchir. Si demain tout devait s'effondrer, que me resterait t-il? Quelle solution j'avais si je perdais ma société? Si j'étais poursuivi en justice? Si j'étais en danger en restant là bas? Je ne voulais pas me retrouver comme lui. Acculé.
J'avais établi un plan mûrement réfléchi avec Igor:
- quitter le pays rapidement et discrètement Si nécessaire :
Pour ce point, j'avais du m'investir personnellement en prenant des cours de pilotage, et je dois avouer que ça m'avait plu. Il suffisait d'affreter l'avion sous un autre nom, et pour ça Igor entrait en action. C'était seulement dans l'éventualité où je me trouvais recherché ... Aujourd'hui j'avais besoin de quitter le territoire rapidement et en dehors des sentiers battus.- trouver un pays qui n'extrade pas vers les USA dans l'éventualité où je sois poursuivi: Mexique, trop instable et soumis aux cartels - cuba, toujours sous tension avec les USA, un retour vers les USA serait potentiellement compliqué après... restait la Nouvelle-Zélande √
la qualité de vie, la simplicité administrative, une économie stable, des paysages inégalés et les nombreuses activités de loisir que l’on peut pratiquer dans ce beau pays en faisait le choix idéal. J'avais donc opté pour la périphérie d'Auckland.- pouvoir s'installer sur place : j'avais créé une petite société indépendante d'électronique qui se développait doucement mais sûrement à distance. Étant complètement distincte de la compagnie C, j'aurai un revenu sur place et aucun mal à obtenir un permis de travail, même si ma compagnie principale devait s'effondrer. Surtout qu'elle m'offrait un excellent moyen de pression sur le gouvernement car ne pas accéder à ma demande revenait à mettre beaucoup personnes au chômage et ferait considérablement baisser le PIB...
- avoir un logement confortable : j'avais fait construire une petite villa au creux d'un espace naturel, a quinze minutes d'une grande ville. Pratique pour les courses, les soins... Je m'y rendais à chaque fois que ma petite entreprise le nécessitait ou encore pour les vacances... Ce qui m'avait permis de rencontrer beaucoup de notables locaux et de m'y faire une petite place dans la "bonne société" d'Auckland.
- un petit nécessaire de survie. Mes demeures américaines étaient de vrais bunkers et ma demeure Aucklandaise également. Des massages cachés, des armoires secrètes, des sécurités multiples et surtout des armes et du fric un peu partout . Mon avion ne faisait pas exception. J'y avais fait installer un système de double parois. Idéal pour y planquer des armes et de l'argent pour un nouveau départ.
Non vraiment... Si ma vie aux Etats Unis venait à capoter pour n'importe quelle raison, mon plan de secours était tout trouvé. Ma vie venait justement de capoter...
Il ne me restait que quelques minutes pour pouvoir m'échapper... Et là encore... Cela reposait entre les mains d'Igor.
J'avais besoin d'une dernière chose pour partir serein. J'avais besoin d'un dernier indispensable...
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3. ceux qui lui ont fait du mal
ChickLitLouise - Lou - a été trahie par tous. Bafouée, violée, instrumentalisee elle a choisi d'en finir. Max remontera le fil des évènements pour tenter de comprendre... et punir... tout ceux qui lui ont fait du mal.