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Un mois complet était passé.

Durant ce mois, Lou a reçu une prise en charge parfaite par l'équipe que j' avais constitué autour d'elle.  Elle connait des phases de "réflexe" avec les yeux qui s'ouvrent ou des micromouvements intempestifs . J'ai pensé au début que c'était des signes d'un réveil imminant mais l'équipe médicale m'a bien fait comprendre que non. C'est une des caractéristiques du stade végétatif... je ne perds cependant pas espoir ...

Chaque nuit, comme la première a notre arrivée en Nouvelle-Zélande , je me couchais près d'elle et lui parlais. Je lui racontais ma journée, mes pistes, mes avancées... Et ma difficile cohabitation avec Igor ... Igor et ses plats incompatibles avec toute forme d'humanité... Tous les matins il mangeait une sorte de bouillie de céréales peu engageante dans laquelle il trempait des sandwichs aux oeufs... Et au poisson mariné dans du vinaigre. Je me demande même comment il fait pour trouver ça ici...

Pendant ces dernières semaines, je m'étais évertué à pénétrer les systèmes informatiques de l'institution où elle avait été placée après le décès de sa grand mère et j'avais désormais une liste des pensionnaires et leurs dossiers. Par élimination, j'avais réussi à isoler une vingtaine de profils masculins sur lesquels je pourrais travailler plus tard. En tout cas, j'allais retrouver les salauds qui lui avaient fait du mal ... Et ils paieraient.

J'avais également travaillé à percer les fichiers de la communauté qui accueillait le frère de Lou. Et une chose m'avait intrigué. Le nombre de pare-feux et de protections qui empêchaient l'accès aux dossiers.
Dans ce genre de communauté, les dossiers des patients, les bons de commande, les informations personnelles des employés... Rien n'était vraiment protègé en règle générale.
Là ce n'était pas un petit effort de protection qui avait été mis en place, mais c'était comme si un pirate professionnel s'était attelé à rendre le système impénétrable.

Il va de soit qu'avec Igor ayant du temps libre et moi, étant determiné... Nous avions pu percer leur système de sécurité.

Et je m'étais directement intéressé à deux points:
- les comptes de l'association
- les donnees confidentielles concernant Victor valerian-addams.

Et ces deux sujets avaient été très intéressants.

Déjà l'entreprise se portait admirablement bien. Des dons très importants arrivaient tous les mois d'un compte inconnu. J'avais eu accès aux salaires versés aux employés et le salaire de cette Nancy finighan était ... Interpellant... Vingt mille dollars par mois... Et en allant checker par acquis de conscience ses comptes en banque... Elle aussi recevait des sommes importantes chaque mois ... Qui s'ajoutaient à son salaire... Il allait falloir chercher plus loin...

Concernant le dossier de Victor... Il était vide... Intéressant également. Cela voulait dire qu'il y avait des choses à cacher...

3. ceux qui lui ont fait du malOù les histoires vivent. Découvrez maintenant